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Essai: Acura TSX 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Plus qu'une A4
Plus qu'une A4

Vous envisagez l'Audi A4 2.0T? Jetez plutôt un coup d'oeil à l'[link artid="54718"]Acura TSX 2006[/link]. À plusieurs égards, ces deux berlines sport de luxe d'entrée de
(Photo: Rob Rothwell)
gamme se ressemblent, mais en même temps, elles ont autant de différences. Les deux sont à traction avant (à moins d'opter pour la traction intégrale quattro d'Audi), tandis que leurs moteurs à quatre cylindres présentent une cylindrée et un rendement similaires, en plus d'être couplés à une transmission manuelle à six vitesses (à moins d'opter pour une boîte automatique, mais à quoi bon?). Les deux voitures ont des habitacles joliment aménagés et caractérisés par une qualité d'assemblage optimale. Leur look est superbe, bien que je préfère légèrement la A4. De plus, comme il se doit, les deux font preuve d'une excellente agilité sur la route. Enfin, elles se situent dans la même fourchette de prix, bien que je considère qu'Acura offre plus d'équipements de série que sa rivale allemande.

Alors, quelle est la plus grande différence entre ces deux merveilleux exemples de dynamisme et d'[link url="http://www.auto123.com/fr/autos-occasion/efficacite-energetique">économie de carburant? Je trouve que la
(Photo: Rob Rothwell)
TSX fonctionne avec plus de raffinement, qu'elle est plus silencieuse sur la route et que sa tenue est plus souple. Il s'agit tout simplement d'une voiture plus agréable à conduire - si l'agrément de conduite se mesure par le confort et la tranquillité au-delà de la maniabilité et de la performance à l'état brut.

À présent que ma petite comparaison est terminée, c'est le temps de se consacrer à la Japonaise et de laisser l'Audi rouler en paix sur les autoroutes bavaroises. Ceci dit, soyons bien clairs: la TSX est elle aussi une merveilleuse voiture sur l'autoroute, en plus de se montrer très adroite dans les courbes. Elle offre par son volant un très bon feedback de la route, gardant le conducteur bien informé sur ce qui se passe aux quatre roues.

Si la TSX a un défaut sur l'autoroute, c'est son pouvoir de dépassement. Afin d'extirper tous les 205 chevaux (5 de plus qu'en 2005) du moteur i-VTEC de 2,4 litres à double arbre à cames en tête, celui-ci doit atteindre
(Photo: Rob Rothwell)
un régime de 7000 tr/min. Qui plus est, le couple maximal de 164 lb-pi est atteint à 4500 tr/min. Il est donc impératif de jouer beaucoup avec la boîte de vitesses pour obtenir tout le jus désiré. De toute façon, n'est-ce pas là un des aspects de la conduite que les acheteurs de berlines sport recherchent tant? Par surcroît, il n'est pas nécessaire d'embrayer à la Michael Schumacher pour que la TSX décolle d'un feu rouge ou effectue une reprise avec vigueur et aplomb. Si toutefois vous désirez vous improviser en Schumacher, sachez que la manipulation du levier de vitesses de la TSX est un pur délice. Celui-ci se déplace d'une coche à l'autre avec une fluidité et une précision remarquables; il complète magnifiquement l'action légère et facilement modulable de la pédale d'embrayage. Bref, la maniabilité enivrante, le levier de vitesses génial et le punch à haut régime font de la TSX une voiture amusante à piloter quand l'envie se fait sentir. Rassurez-vous: elle peut aussi s'arrêter avec précision grâce à quatre puissants freins à disque avec antiblocage et assistance électronique au freinage.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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