4e position : Nissan Juke SL AWD (215,9 pts)
En toute honnêteté, celui-ci a causé plusieurs maux de tête lorsqu’est venu le temps d’apposer des chiffres à côté des différents paramètres. Mentionnons tout de même que nous n’avons pas tenu compte de tous les accessoires en fausse fibre de carbone installés sur la carrosserie ainsi qu’à l’intérieur du véhicule. Disons seulement que le prix de tous ces joujoux esthétiques fait grimper la facture de manière abrupte et, malheureusement, ils n’aident pas vraiment à rehausser l’apparence de l’un des véhicules les plus controversés de l’ère moderne.
Il faut l’avouer, le Nissan Juke est loin de faire l’unanimité : on adore ou on déteste, simplement! Malgré tout, ce curieux VUS a su faire sa place dans la jungle automobile nord-américaine et il faut lever notre chapeau au constructeur d’avoir commercialisé un véhicule aussi éclaté au point de vue du design.
Le doyen de la catégorie a tout de même réussi à se hisser devant le Fiat, en dépit de quelques éléments à corriger. Par exemple, à la 2e rangée, la silhouette plongeante du toit limite l’accès aux personnes de grande taille. Quant au coffre, il termine bon dernier au chapitre du volume de chargement. Heureusement, le Juke se reprend de belle manière à l’avant, les 2 sièges étant relativement confortables, tandis que la position de conduite est loin d’être désagréable, et ce, malgré l’absence d’une colonne de direction ajustable en longueur.
La planche de bord a beau être la plus âgée du groupe, il n’en demeure pas moins que l’emplacement des principales touches est bien pensé. En terminant sur cette portion, mentionnons la pauvre visibilité arrière ainsi que ce côté peu pratique de ce tunnel de transmission recouvert de ce plastique rigide en forme de réservoir de motocyclette. C’est « design », mais… c’est tout!
Là où le Juke engrange des points, c’est sur la route. Malgré ses défauts énumérés plus haut, le Juke est une véritable thérapie sur roues. En d’autres termes, il saura accrocher un sourire à vos lèvres. Son moteur turbocompressé est le plus puissant de la catégorie et même s’il est couplé à une boîte de transmission CVT, les accélérations sont vraiment énergiques. Bon d’accord, il y a toujours cet effet d’élasticité lié à la transmission, mais quand même, ce véhicule a plus de points en commun avec une sportive qu’un VUS. De son côté, la suspension continue sur le thème de la sportivité, celle-ci étant juste assez ferme pour aborder une courbe à vive allure. Malheureusement, l’empattement très court du Juke rendra le roulement plus désagréable sur nos routes usées par le temps.
Au final, nous avons pu constater que le Nissan Juke, malgré son âge, était encore dans le coup. Même que la plupart des essayeurs ont affirmé que le Juke avait un « pied sur le podium ».