Apparence feutrée, caractère italien
C'est donc le plus récent millésime de la belle berline italienne que nous avons eu le plaisir d'essayer, convenablement munie de quatre pneus d'hiver pour bien signifier qu'elle ne fera pas comme ses cousines de Maranello qui préfèrent se mettre à l'abri à l'approche des premières neiges.
Comme nous le disions plus haut, Ferrari et Maserati sont à présent des cousines germaines appartenant au groupe Fiat. C'est ce qui explique la présence sous le capot de la Quattroporte d'un V8 de 4,2 litres dérivé de celui qui anime la Ferrari 360 Modena. En version Maserati, même si elle s'est assagie, cette noble mécanique nous gratifie quand même de 400 chevaux qui s'expriment à pleins poumons au régime fort respectable de 7000 tours/minute. Quant au couple, il atteint 339 livres-pied à 4 250 tours/minute. Évidemment, grâce aux merveilles de l'électronique, toute cette cavalerie se comporte de façon tout à fait civilisée, c'est-à-dire qu'il est possible de rouler en toute quiétude sur le 6e rapport à 1 500 tours/minute, sans que le moteur ne manifeste la moindre réticence.
Précisons que la voiture d'essai était munie de la nouvelle boîte automatique ZF à 6 rapports en remplacement de la DuoSelect (toujours au catalogue) qui ne convient pas aussi bien à la vocation « urbaine » de la voiture. Mais revenons au moteur pour vous avertir qu'une pression franche sur le champignon italien se traduira par un changement instantané de registre. Le V8 rugit alors d'une délicieuse fureur et propulse les 2000 kilos de la Quattroporte avec une allégresse digne d'une sportive pure et dure. Ce sont ces deux personnalités bien distinctes qui nous incitent à titrer cet essai : Dr Jekyll et M. Hyde.
La grande séduction
Outre le tempérament très latin du moteur, la Quattroporte n'a rien perdu de son caractère italien, que ce soit par le charme indéniable des lignes ou par l'ambiance chaleureuse de l'habitacle. Le dessin sobre, élégant mais néanmoins sensuel est l'oeuvre de Pininfarina, et son charme indéniable ne passe pas inaperçu. À preuve, cette jeune femme qui débarque de sa voiture et porte sur la Quattroporte un regard insistant : « Je ne sais pas ce que c'est et je ne suis pas amatrice d'automobile, mais vous avez une très belle voiture, Monsieur ». « Merci, Madame, vous avez bon goût... »
La « grande séduction » se poursuit à l'intérieur qui révèle un habitacle chaleureux et confortable. Si la finition n'est pas toujours à la hauteur des meilleures productions allemandes ou japonaises, il n'en demeure pas moins que les cuirs sentent bon, et que le « mobilier » respire le bon goût, jusqu'à la belle montre ovale qui trône au centre du tableau de bord. D'ailleurs, comme c'est le cas de toutes les voitures de grand luxe, il vous est possible de personnaliser votre Quattroporte en choisissant la finition préférée sur un copieux menu. Quelques bémols cependant au chapitre de l'ergonomie, notamment le lecteur de CD caché sous la colonne de direction et cet irritant cliquetis qui semblait émaner de la porte.
C'est donc le plus récent millésime de la belle berline italienne que nous avons eu le plaisir d'essayer, convenablement munie de quatre pneus d'hiver pour bien signifier qu'elle ne fera pas comme ses cousines de Maranello qui préfèrent se mettre à l'abri à l'approche des premières neiges.
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| Le coeur de cette grandiose création est tiré des ateliers de Ferrari. |
Comme nous le disions plus haut, Ferrari et Maserati sont à présent des cousines germaines appartenant au groupe Fiat. C'est ce qui explique la présence sous le capot de la Quattroporte d'un V8 de 4,2 litres dérivé de celui qui anime la Ferrari 360 Modena. En version Maserati, même si elle s'est assagie, cette noble mécanique nous gratifie quand même de 400 chevaux qui s'expriment à pleins poumons au régime fort respectable de 7000 tours/minute. Quant au couple, il atteint 339 livres-pied à 4 250 tours/minute. Évidemment, grâce aux merveilles de l'électronique, toute cette cavalerie se comporte de façon tout à fait civilisée, c'est-à-dire qu'il est possible de rouler en toute quiétude sur le 6e rapport à 1 500 tours/minute, sans que le moteur ne manifeste la moindre réticence.
Précisons que la voiture d'essai était munie de la nouvelle boîte automatique ZF à 6 rapports en remplacement de la DuoSelect (toujours au catalogue) qui ne convient pas aussi bien à la vocation « urbaine » de la voiture. Mais revenons au moteur pour vous avertir qu'une pression franche sur le champignon italien se traduira par un changement instantané de registre. Le V8 rugit alors d'une délicieuse fureur et propulse les 2000 kilos de la Quattroporte avec une allégresse digne d'une sportive pure et dure. Ce sont ces deux personnalités bien distinctes qui nous incitent à titrer cet essai : Dr Jekyll et M. Hyde.
La grande séduction
Outre le tempérament très latin du moteur, la Quattroporte n'a rien perdu de son caractère italien, que ce soit par le charme indéniable des lignes ou par l'ambiance chaleureuse de l'habitacle. Le dessin sobre, élégant mais néanmoins sensuel est l'oeuvre de Pininfarina, et son charme indéniable ne passe pas inaperçu. À preuve, cette jeune femme qui débarque de sa voiture et porte sur la Quattroporte un regard insistant : « Je ne sais pas ce que c'est et je ne suis pas amatrice d'automobile, mais vous avez une très belle voiture, Monsieur ». « Merci, Madame, vous avez bon goût... »
La « grande séduction » se poursuit à l'intérieur qui révèle un habitacle chaleureux et confortable. Si la finition n'est pas toujours à la hauteur des meilleures productions allemandes ou japonaises, il n'en demeure pas moins que les cuirs sentent bon, et que le « mobilier » respire le bon goût, jusqu'à la belle montre ovale qui trône au centre du tableau de bord. D'ailleurs, comme c'est le cas de toutes les voitures de grand luxe, il vous est possible de personnaliser votre Quattroporte en choisissant la finition préférée sur un copieux menu. Quelques bémols cependant au chapitre de l'ergonomie, notamment le lecteur de CD caché sous la colonne de direction et cet irritant cliquetis qui semblait émaner de la porte.
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| Un intérieur cossu et très italien qui peut être personnalisé au goût de l'acheteur. |