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Acura RDX Technology 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
Haute couture technologique
L’espace est raisonnable pour quatre places, par contre une cinquième personne préférera passer son tour ou prendre l’autobus. Les visibilités arrière et ¾ arrière sont médiocres ; la lunette arrière est très réduite, le pilier D est très large et les custodes sont inutiles. Le coffre est d’une superficie utile pratique, mais on ne doit pas compter sur le RDX pour faire un déménagement. D’ailleurs, il n’est pas fait pour le transport de charge puisqu’il est limité à la tire à 680kg.

L’espace est raisonnable pour quatre places, par contre une cinquième personne préférera passer son tour.

Les problèmes des lois de la physique
Le RDX est un véhicule assez lourd à 1792kg (ou 3950 lbs). Il n’est donc pas surprenant que certaines lois de la physique jouent contre lui, notamment au niveau des accélérations et du freinage.

Déplacer une masse inerte demande un effort. Le quatre cylindres avec ses 240 chevaux et son turbo peine un peu à la tâche malgré un bon couple à 260 lb-pi. Les accélérations entre 0-100 km/h se situent aux environs de 8 secondes. Le coup de main du turbo se fait attendre, mais les performances sont correctes. De plus, ce petit moteur montre son essoufflement et son besoin de rafraîchissement en super avec une consommation moyenne de 11,3 litres/100km.

La transmission ne comporte que 5 rapports et est constituée de manière à maintenir la consommation d’essence au plus bas possible. Heureusement les palettes derrière le volant nous permettent de mettre notre grain de sel dans l’équation pour un peu plus de mordant.

Pour sauver l’image de la marque en fait de dynamisme, Acura intègre le système de traction intégrale SH-AWD. Sur le RDX, ce système fait des miracles. La tenue de route est exemplaire, le système transmet la puissance aux roues les plus sollicitées. Il appuie bien la tenue de route et contrôle la voiture en entrée et en sortie de virage. Sur le plan dynamique, c’est très intéressant pour la conduite. Le RDX est moins énergique que le X3, mais il est nettement plus confortable en usage quotidien.

Il faut reconnaître que ce système n’est pas conçu pour les sorties hors route, mais bien l’asphalte et seulement l’asphalte. La direction est en communion avec le système de traction, très directe. La suspension rend les ballades sur l’autoroute comme sur les routes sinueuses très confortables. Les freins travaillent bien, mais on sent leur réticence lors de freinage intensif, la masse du RDX y est pour beaucoup.

Le quatre cylindres avec ses 240 chevaux et son turbo peine un peu à la tâche malgré un bon couple.
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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