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Toyota Venza V6 AWD 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Le Venza offre un design accrocheur et la meilleure console centrale qui existe
Un multisegments ne dit rien de concret à bien des gens. Ce terme vague sert à décrire des véhicules qui empruntent des traits et des caractéristiques à au moins deux genres différents mais qui ne peuvent être classés dans une catégorie précise.

Toyota vient de rendre les choses encore plus compliquées avec sa soi-disant «berline multisegments». Il s'agit du Venza 2009, un modèle développé et conçu exclusivement pour le marché nord-américain. C'était un secret bien gardé avant que le constructeur nippon surprenne les médias et le public avec l'annonce de sa venue en 2008.

Assurément, le Venza 2009 est le modèle le plus excitant et accrocheur de la marque.

Quoi encore? Une Yaris de 300 chevaux?
On dirait bien que les membres de l'équipe de design de Toyota sont tombés dans la marmite de Red Bull. Leurs cerveaux surexcités ont concocté un véhicule au look nettement plus énergique et dynamique que tous les récents produits Toyota mis ensemble. Assurément, le Venza 2009 est le modèle le plus excitant et accrocheur de la marque depuis les MR2, Celica et Supra.

Vu de côté ou de l'arrière, le physique superbement découpé et moulé du Venza est un véritable cadeau pour les yeux. Mon modèle d'essai arborait des phares antibrouillard et d'immenses roues en alliage de 20 pouces question de se démarquer davantage. Les gros feux arrière, le double échappement et la posture athlétique remplissent aussi cette mission. Dans l'ensemble, ce véhicule déborde de style et de vitalité... même si la calandre a l'air d'une râpe à choux!

Habitacle avant-gardiste
L'intérieur du Toyota Venza est d'une allure pour le moins radicale. Il est décoré à l'aide de couleurs et de textures contrastantes, plusieurs étant dignes d'une berline de luxe. Les cadrans ont un look très techno, voire futuriste, tandis que les commandes du climatiseur et de la radio sont disposées logiquement sur le bloc central. Certains y verront également quelques touches à la Lexus.

Le modèle testé renfermait des boiseries, une sellerie en cuir et des sièges avant chauffants, sans compter un toit ouvrant double et même des phares à faisceau de route automatique. Ces derniers fonctionnent relativement bien, mais on ne peut ajuster leur sensibilité ou le temps qu'ils mettent avant de s'éteindre lorsqu'on croise un automobiliste. Ainsi, j'ai préféré contrôler manuellement les phares et, à mon avis, vous risquez fort de faire comme moi.

L'écran d'affichage multifonction sert d'horloge, d'ordinateur de voyage et d'interface de climatisation. Quand on engage la marche arrière, il affiche également l'image de la caméra de recul. D'autre part, les compartiments de rangement sont nombreux et l'énorme console centrale peut être réorganisée de différentes façons. Elle comprend des porte-gobelets illuminés, une prise de courant cachée et même un réceptacle intégré pour cellulaire ou lecteur MP3. S'il existait un trophée pour la meilleure console centrale sur le marché, le Toyota Venza le remporterait probablement.

L'intérieur du Toyota Venza est d'une allure pour le moins radicale.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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