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Mercedes-Benz Coupé E350 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Marc Bouchard
La classe, version germanique
Un premier essai de la Mercedes-Benz Classe E coupé m'avait presque laissé pantois d'admiration. Évidemment, l'événement se tenant dans le paysage enchanteur de la Toscane, en plein cœur de l'Italie, j'ai eu un peu peur de m'être laissé emporter par le côté bucolique de la chose, et par les routes hors du commun, et j'anticipais presque une déception en conduisant la voiture sur les routes, disons plus accidentées et moins champêtres, du Canada.

Un simple coup d'œil et on se rend vite compte de l'attention que l'on a mis aux détails.

Ô surprise, la nuance n'a pas été si grande. Il est vrai qu'en conduite quotidienne, on s'en laisse moins imposer par l'abondance de supports électroniques, mais la Classe E demeure un véhicule de luxe aux réalités toujours impressionnantes.

Du style et de la silhouette
Pas question de m'étendre longtemps sur le style de la Classe E. Un simple coup d'œil et on se rend vite compte de l'attention que l'on a mis aux détails. La longue courbe de toit qui s'affine sans la présence d'un pilier B, ou la calandre de grande dimension qui fait désormais partie de la signature Mercedes, sont autant de détails qui lui donnent une allure unique.

Mais la voiture, malgré sa présence affirmée, ne fait pas tourner les têtes. Son style bourgeois lui permet de se glisser partout sans détonner ni attirer l'attention.

L'intérieur reprend d'ailleurs ce thème. Luxueux à souhait, rempli de toutes les commodités, il joue son rôle à merveille mais se distingue peu de ce que Mercedes propose déjà. Petite mention au passage pour le levier de régulateur de vitesse, toujours positionné dans un endroit peu ergonomique, et pour l'espace aux places arrières, limité comme il se doit dans un coupé.

En revanche, les sièges ont accueilli mon auguste derrière avec aisance, m'apportant tout le support nécessaire même pour de longues randonnées.

Du moteur et des performances
Sur la route, la Classe E tient à sa trajectoire comme à la prunelle de ses yeux. La motorisation à 6 cylindres, jugée d'abord hésitante dans un premier essai, s'est finalement montrée plutôt docile et agréable en zone urbaine et en usage prolongé.

L'intérieur est luxueux à souhait et rempli de toutes les commodités.
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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