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Lexus LS 460 AWD 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Marc Bouchard
Il est des voitures comme des gens: certains ont une personnalité forte et bien campée, alors que d'autres, bien qu'efficaces, se retrouvent plutôt dans la zone de discrétion. Et ce, peu importe leurs efforts pour se démarquer. Chaque moment de conduite d'une Lexus, cette pensée me trotte dans la tête.

La LS 460 AWD se veut une riposte aux grandes berlines luxueuses.

Non pas que la voiture ne soit pas exceptionnelle: elle propose un haut degré de finition, une fiabilité presque sans égale, et un raffinement peu commun. Ce qu'elle dégage exprime d'abord une aura de luxe, bien avant celle du plaisir de la conduite. Cela s’applique davantage à la Lexus LS 460, la grande dame de la gamme, encore plus confortable que tout mon mobilier de salon, mais quasiment aussi dynamique en conduite.

Précision dynamique
J'entends d'ici les critiques fuser à mon égard: se permettre de s'en prendre ainsi à ce qui représente une véritable limousine en son genre. Je le répète, la Lexus LS a beaucoup de qualités. Elle ne fournit simplement pas en conduite, l'émotion qui me stimule lorsque je suis au volant.

En revanche, si j'avais comme objectif de franchir la moitié du continent, ou tout bonnement me lancer pour un déplacement de longue durée, elle constituerait certainement un de mes premiers choix.

Non seulement parce qu'elle est confortable et abondamment outillée (j'y reviendrai) mais aussi parce qu'elle se conduit quasi toute seule. Sous le capot, un V8 4,6 litres de 380 chevaux puissant, doux et souple. En appuyant à fond sur la pédale, même si on sent le désir d'accélérer, on a l'impression que le tout se déroule dans une atmosphère feutrée, un peu comme si la voiture voulait se déplacer sans trop vous déranger.

Même son de cloche du côté de la direction. Elle enchaînera la voiture avec précision dans les moindres recoins... mais le conducteur n'en ressentira rien, tellement elle est assistée et endormie. Ne cherchez pas ici le plaisir de conduite.

Les freins sont sans reproches, la position de conduite impeccable et la transmission automatique fluide coule comme si elle n'existait pas. Seulement, une telle conduite donne presque autant de sensation que de se passer les mains sous l'eau tiède: ni grand choc, ni désagrément. Juste ce qu'il faut d’émotion pour savoir que l'on se trouve au volant.

Sous le capot, un V8 4,6 litres de 380 chevaux puissant, doux et souple.
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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