Le Durango peut être compétitive côté prix en empruntant la plupart de sa mécanique emprunte au camion Dakota. En effet, il aurait été prohibitif de développer une plate-forme pour un modèle dont les prévisions de vente seront d'environ 100 000 exemplaires la première année. Le fait d'utiliser la plate-forme de la camionnette Dakota permet de profiter d'une mécanique à point puisque cette camionnette a été révisée de fond en comble l'an dernier.
En fait, toute la partie avant du Durango est similaire à celle du Dakota. Toutefois, les portières avant sont plus courtes de 2,5 cm pour pouvoir utiliser des portes arrière plus larges afin de faciliter l'accès à bord que ce soit à la banquette médiane ou à celle arrière disponible en option. De plus, les piliers "C" et "D" sont inclinés vers l'avant pour alléger la silhouette. Détail intéressant, les feux arrière sont les mêmes que ceux de la Dodge Caravan.
Sur le plan technique, le châssis est renforcé par rapport à celui de la camionnette. Des poutres fermées sont utilisées sur presque toute la longueur, tandis que deux membres transversaux hydroformés viennent ajouter à la résistance en torsion. Selon les ingénieurs de Dodge, le châssis du Durango est deux fois plus rigide en torsion qu'un Ford Explorer. La suspension arrière est à ressorts elliptiques avec points d'ancrage en forme de "S". De plus, la plupart des éléments de la suspension sont dotés de pastilles en uréthane afin d'absorber les chocs parasites.
Trois moteurs sont disponibles. Le plus modeste est un V6 3,9 litres de 175 chevaux qui ne sera disponible que l'an prochain. Deux V8 sont au programme, le 5,2 litres de 230 chevaux et le 5,9 litres qui en offre 15 de plus. Seule l'automatique à quatre rapports est disponible. Quant au rouage d'entraînement, Dodge offre un système 4x4 à temps partiel ou intégral.