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Essai: Audi A4 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Pas aussi bien qu'elle en a l'air
Pas aussi bien qu’elle en a l’air

Le nom A4 est apparu d’abord sur la partie arrière de ce qui était la voiture d’entrée de gamme de la marque Audi en 1996. Avant la A4, Audi avait offert la 4000 à sa clientèle jusqu’en 1987. L’année suivante, la voiture de luxe d’entrée de gamme s’était fait refaire le visage et avait reçu un nouveau nom. Elle s’appelait alors la 80 ou la 90 selon le niveau d’équipement, le même nom qu’elle portait en Europe. Au fil des ans jusqu’en 1996, seule la 90 avait survécu jusqu’à ce que le modèle soit finalement abandonné.

La nouvelle A4 a tracé le chemin pour le retour de Audi en Amérique du Nord. Durant un certain nombre d’années jusqu’à l’apparition de la A4, Audi avait acquis une réputation peu enviable de construire de belles voitures, mais peu fiables. La nouvelle voiture de 1996 avait une allure manifestement allemande. Grâce au moteur 4 cylindres turbo de 1,8 litres (1.8T) et au V6 de 2,8 litres, la A4 a fait belle figure. Fidèle à la tradition allemande, elle est demeurée virtuellement inchangée jusqu’en 2002 où
elle a subi une révision complète. Avec la nouvelle apparence, un nouveau V6 de 3,0 litres s’est joint au moteur 1.8T. Contrairement aux habitudes des constructeurs automobiles allemands, la voiture a subi une nouvelle cure de rajeunissement après seulement 4 années d’existence et a hérité de 2 nouveaux moteurs.

La A4 est offerte à partir de 35 280$. La A4 3.2 Quattro équipée de la transmission Tiptronic se détaille à près de 65 000$. Mon véhicule d’essai était une A4 3.2 Quattro pourvue d’une transmission manuelle à 6 rapports et garnie des ensembles technologie, supérieur et toit ouvrant offerts en option pour un grand total de 53 260$.

Style

Autant j’ai apprécié l’allure de la A4 originale, autant le modèle 2002-2005 n’a rien fait pour exciter mes sens. En 2006 cependant, Audi a redressé la situation. Je suis un très grand amateur du nouveau museau corporatif inculqué aux véhicules Audi et j’aime particulièrement la manière dont il relie les phares profilés au pare-choc. J’ai également un faible pour le design pur de l’arrière comme s’il était moulé.

J’ai toujours admiré l’habitacle aussi austère qu’invitant des produits de la marque Audi. Le design du tableau de bord est réalisé avec sérieux, les cadrans sont grands, surchargés et relativement faciles à consulter. La localisation de l’horloge au bas du tachymètre pose quelques problèmes pour le passager qui se trouve incapable de le lire. Le seul changement par rapport au modèle 2005 est le nouveau volant avec commandes audio de type à rouleau. En parlant du système audio, les boutons de commandes sont petits et requièrent une pression ferme pour être actionnés. Les commandes du système de ventilation/ chauffage/climatisation sont sujettes aux mêmes critiques. L’assemblage et la finition sont très convenables tout comme les matériaux utilisés.

Les sièges sont près de la perfection; ils sont enveloppants et supportent leur passager avec un savoir-faire sérieux. La banquette arrière est également confortable même si elle est plus ferme que les sièges baquets avant. L’espace pour les jambes et la tête est assez bon, mieux que dans la BMW de série 3, mais pas aussi généreux que celui des autres berlines intermédiaires (i.e. la Toyota Camry, la Nissan Maxima et la Honda Accord).
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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