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Chevrolet Malibu 2LT 2008 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
La nouvelle berline Chevrolet Malibu a été chaleureusement accueillie par les médias et le public. Or, malgré sa riche histoire, elle est devenue avec le temps une voiture du peuple bonne pour faire l'épicerie mais dénudée de son glorieux esprit d'antan. La toute dernière génération réussit-elle à raviver la flamme? Voyons voir.

La Malibu 2008 est très différente visuellement de sa devancière.

Briser le moule

La Malibu 2008 est très différente visuellement de sa devancière. Elle projette désormais un style élégant à saveur européenne grâce à ses phares profilés, ses ailes élargies et son pare-brise fortement incliné. Chevrolet a osé, et le résultat s'avère un franc succès.

L'aménagement intérieur est tout aussi audacieux. L'habitacle divisé comprend un tableau de bord harmonieux qui se fond à une console centrale mise en valeur. Les courbes qui enveloppent le conducteur et le passager avant sont accentuées à merveille par de fines garnitures en similibois le long du tableau de bord et en s'effilant dans les portières (option de la version 2LT).

Voilà qui me semble être l'habitacle le plus artistique qu'ait jamais conçu Chevrolet pour une berline intermédiaire, surtout à un prix initial aussi bas que 22 995 $. Un aménagement deux tons est disponible en option pour ajouter plus de cachet. Comme il fallait s'y attendre, par contre, les plastiques durs sont abondants dans la partie inférieure de l'habitacle.

Mon seul véritable reproche concernant l'habitacle est la largeur exagérée des montants avant qui, tel que mentionné plus tôt, sont très inclinés. La visibilité latérale avant du conducteur est sérieusement affectée, notamment lors des virages. Les miroirs latéraux ne font rien pour améliorer la situation.

Voici l'habitacle le plus artistique qu'ait jamais conçu Chevrolet pour une berline de seulement 22 995 $.

Moteur timide mais raffiné

De série, la Chevrolet Malibu 2008 est alimentée par un moteur Ecotec de 2,4 litres que j'ai trouvé des plus raffiné grâce au système de calage variable des soupapes. En général, je ne raffole pas des moteurs à quatre cylindres dans des berlines intermédiaires, car ils n'ont pas assez de fougue et de civisme. Or, celui-ci compense par sa douceur ce qu'il manque en énergie.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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