Le design de sa carrosserie est épuré, enfin, peut-être trop. Ce choix illustre éloquemment la volonté annoncée des stratèges de VW d’accroître de façon significative les ventes de la marque en Amérique du Nord. Et pour cela, il est clair qu’une voiture « passe-partout », au risque de passer inaperçue, a plus de chance de réussir qu’une voiture très caractérielle comme l’Elantra, dont les formes audacieuses ne feront qu’un temps.
De toute façon, l’argument massue devant susciter l’intérêt de la clientèle – surtout des acheteurs qui ne sont pas des habitués de la marque – demeure le prix. Et le moyen choisi par VW pour établir un prix de base « plancher » n’a rien de magique. Il suffit de comparer l’équipement des modèles de base Trendline de 2010 et 2011 pour constater que certains équipements de série ont tout simplement disparu : le climatiseur, le régulateur de vitesse, les rétroviseurs électriques et le télédéverrouillage, entre autres. On peut se procurer ces équipements, bien sûr, sous forme d’options ou dans la dotation des modèles plus chers.
Un autre détail majeur distingue les modèles Trendline des deux millésimes : la version 2011 reprend le moteur de la défunte Jetta City 2009. Ce 4-cylindres de 2,0 litres, qui développe 115 chevaux, s’est substitué à un 5-cylindres de 2,5 litres et 170 chevaux; un moteur qui demeure cependant disponible, mais encore là sous le capot des Jetta plus chères.
Gamme bipolaire
Les moteurs proposés constituent donc les deux pôles de la mise en marché de cette berline. D’un côté, il y a des Jetta à prix modiques (Trendline, Trendline+ et Comfortline), qui sont munies du 4-cylindres. Leur dotation est correcte et adaptée aux attentes d’acheteurs à petit budget. D’un autre côté, il y a des Jetta cossues (Comfortline, Sportline et Highline) animées, soit par le 5-cylindres à essence, soit par un turbodiesel TDI, un champion de la consommation. Et ces voitures ressemblent plus aux Jetta auxquelles nous avons été habitués au cours de la dernière décennie.
La berline Highline dont nous avons fait l’essai, par exemple, l’illustre bien. Sa dotation comprenait, entre autres, un siège réglable de 8 façons pour le conducteur (à commande manuelle), un volant multifonction inclinable et télescopique (caractéristique commune à toutes les Jetta), un toit ouvrant à commande électrique et une chaîne audio AM/FM/Sirius « Premium 8 » avec écran tactile, chargeur à 6 CD et connexion MDI pour baladeur iPod.
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| Le 5-cylindres de 2,5 litres procure des performances très convenables aux versions haut de gamme de cette berline compacte, cette Highline entre autres. (Photo: Luc Gagné/Auto123.com) |
De toute façon, l’argument massue devant susciter l’intérêt de la clientèle – surtout des acheteurs qui ne sont pas des habitués de la marque – demeure le prix. Et le moyen choisi par VW pour établir un prix de base « plancher » n’a rien de magique. Il suffit de comparer l’équipement des modèles de base Trendline de 2010 et 2011 pour constater que certains équipements de série ont tout simplement disparu : le climatiseur, le régulateur de vitesse, les rétroviseurs électriques et le télédéverrouillage, entre autres. On peut se procurer ces équipements, bien sûr, sous forme d’options ou dans la dotation des modèles plus chers.
Un autre détail majeur distingue les modèles Trendline des deux millésimes : la version 2011 reprend le moteur de la défunte Jetta City 2009. Ce 4-cylindres de 2,0 litres, qui développe 115 chevaux, s’est substitué à un 5-cylindres de 2,5 litres et 170 chevaux; un moteur qui demeure cependant disponible, mais encore là sous le capot des Jetta plus chères.
Gamme bipolaire
Les moteurs proposés constituent donc les deux pôles de la mise en marché de cette berline. D’un côté, il y a des Jetta à prix modiques (Trendline, Trendline+ et Comfortline), qui sont munies du 4-cylindres. Leur dotation est correcte et adaptée aux attentes d’acheteurs à petit budget. D’un autre côté, il y a des Jetta cossues (Comfortline, Sportline et Highline) animées, soit par le 5-cylindres à essence, soit par un turbodiesel TDI, un champion de la consommation. Et ces voitures ressemblent plus aux Jetta auxquelles nous avons été habitués au cours de la dernière décennie.
La berline Highline dont nous avons fait l’essai, par exemple, l’illustre bien. Sa dotation comprenait, entre autres, un siège réglable de 8 façons pour le conducteur (à commande manuelle), un volant multifonction inclinable et télescopique (caractéristique commune à toutes les Jetta), un toit ouvrant à commande électrique et une chaîne audio AM/FM/Sirius « Premium 8 » avec écran tactile, chargeur à 6 CD et connexion MDI pour baladeur iPod.
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| Une chaîne audio AM/FM/Sirius Premium 8 avec écran tactile et chargeur à 6 CD est l’apanage de la Jetta Highline. (Photo: Luc Gagné/Auto123.com) |