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Toyota Sequoia SR5 V8 4.6L 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Un digne représentant d'une espèce en voie d'extinction
Un habitacle? Non, un hangar!
Pouvant asseoir jusqu'à huit passagers, l'habitacle du Toyota Sequoia dépasse les attentes côté espace. Si vous avez des bagages ou du matériel à transporter en plus, ne vous inquiétez pas; ce Godzilla n'en fera qu'une bouchée. La belle-mère a un surplus de poids? Ce n'est pas un problème non plus, grâce aux sièges baquets amples et accommodants. Par contre, elle aura de la difficulté à y accéder, car la marche est assez haute.

Avec ses 310 chevaux et 327 livres-pied de couple, ce nouveau moulin impressionne davantage qu'on ne l'aurait imaginé.

Une fois confortablement assis, les occupants avant profitent d'une instrumentation et de commandes simples à utiliser. La dimension de celles-ci est généreuse, mais leur positionnement peut être remis en question. En effet, certains boutons du système audio sont quasiment hors de la portée du conducteur. Au niveau de la finition, les matériaux employés sont convenables (plus robustes à la vue que luxueux au toucher) et l'assemblage semble de bonne qualité. Quant à l'aire de chargement, on pourrait presque y ranger une smart fortwo lorsque les dossiers arrière sont tous rabattus.

Un coeur de monstre
Au début, on décrivait ainsi le moteur du Toyota Sequoia, un gros V8 de 5,7 litres développant 381 chevaux et 401 livres-pied de couple. Or, voilà qu'arrive un V8 de 4,6 litres qui enlève de l'importance à l'extra de cylindrée.

Avec ses 310 chevaux et 327 livres-pied de couple administrés par une boîte automatique à six rapports, ce nouveau moulin impressionne davantage qu'on ne l'aurait imaginé. Supérieur à l'ancien combo (V8 de 4,7 litres de 276 chevaux et boîte automatique à cinq rapports), il montre beaucoup de corps et de volume à bas régime. De son côté, la transmission à six rapports est une splendide opératrice, elle qui n'hésite pas à changer de vitesse et qui nous incite à pousser la machine.

Pas un dinosaure à quatre roues
Au-delà de son moteur rugissant, le Sequoia séduit par ses belles manières sur la route. En effet, le roulement s'avère plutôt doux et les freins sont remarquables. Contrairement aux modèles précédents de Toyota, la pédale est à la fois ferme et sensible, les étriers mordant les quatre disques ventilés avec conviction.

Si vous avez des bagages à transporter en plus, ne vous inquiétez pas; ce Godzilla n'en fera qu'une bouchée.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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