Moteur enthousiaste
Sous le capot de notre version d’essai, la SR5 V6, se retrouve, comme vous vous en doutez, un engin de 6 cylindres superbement compétent, il faut l’admettre. Pour avoir testé dans le passé la version 8 cylindres, le V6 se montre plus nerveux, plus enthousiaste au démarrage, et tout à fait suffisant pour la plupart des conducteurs.
En fait, ses 236 chevaux peuvent sembler bien peu face à la masse imposante de 1950 kilos de la bête, mais se montrent au contraire tout à fait étonnants de vigueur et de dynamisme. En démarrage, le couple (266 livres-pieds accessible à bas régime) prend rapidement charge de la monture et la déplace avec une vivacité tout à son honneur.
Mieux encore, cette combinaison jumelée à une transmission automatique à 5 rapports, permet de tracter une charge de 2268 kilos (5000 livres) sans oublier une charge utile de 500 kilos. Bien assez pour transporter toutes vos petites nécessités pour vos virées automnales de chasse par exemple.
Capacité hors route
Car le 4Runner correspond à la fois une bête de ville et une bête des bois. En ville, avec un diamètre de braquage relativement court, il permet malgré sa taille, de se faufiler avec aisance.
Mais c’est dans les sentiers les plus difficiles que le 4Runner se retrouve le mieux dans son élément. En version de base comme Sport, il reçoit un différentiel Torsen central doublé d’un système de désaccouplement automatique, auquel s’ajoute un bouton capable de gérer les modes 2 ou 4 routes motrices à la volée.
Simplement dit, il permet de se retrouver dans les chemins les plus difficiles, et de mettre à profit les quatre roues motrices et tous les systèmes d’aide électronique, incluant une aide à la descente, contrôlant la vitesse maximale de descentes jusqu’à 8 kilomètres à l’heure au maximum, peu importe le degré d’inclinaison.
Une fois toutes ces qualités confirmées, reste que le Toyota 4Runner constitue davantage un camion utilitaire qu’un véhicule de croisière. L’accès à bord devient difficile en raison de la hauteur et du drôle de design des marchepieds, les bruits de roulement démontrent un peu d’excès à vitesse d’autoroute, et la position de conduite semble parfois moins bien adaptée à une longue randonnée.
Malgré tout, je l’avoue, sans doute pour son petit côté un peu macho, j’aime bien le Toyota 4Runner. Pas le véhicule idéal pour la famille, mais un compromis vraiment utile pour quiconque recherche un peu d’aventure.
photo:Matthieu Lambert
Sous le capot de notre version d’essai, la SR5 V6, se retrouve, comme vous vous en doutez, un engin de 6 cylindres superbement compétent, il faut l’admettre. Pour avoir testé dans le passé la version 8 cylindres, le V6 se montre plus nerveux, plus enthousiaste au démarrage, et tout à fait suffisant pour la plupart des conducteurs.
En démarrage, le couple prend rapidement charge de la monture et la déplace avec une vivacité tout à son honneur. |
En fait, ses 236 chevaux peuvent sembler bien peu face à la masse imposante de 1950 kilos de la bête, mais se montrent au contraire tout à fait étonnants de vigueur et de dynamisme. En démarrage, le couple (266 livres-pieds accessible à bas régime) prend rapidement charge de la monture et la déplace avec une vivacité tout à son honneur.
Mieux encore, cette combinaison jumelée à une transmission automatique à 5 rapports, permet de tracter une charge de 2268 kilos (5000 livres) sans oublier une charge utile de 500 kilos. Bien assez pour transporter toutes vos petites nécessités pour vos virées automnales de chasse par exemple.
Capacité hors route
Car le 4Runner correspond à la fois une bête de ville et une bête des bois. En ville, avec un diamètre de braquage relativement court, il permet malgré sa taille, de se faufiler avec aisance.
Mais c’est dans les sentiers les plus difficiles que le 4Runner se retrouve le mieux dans son élément. En version de base comme Sport, il reçoit un différentiel Torsen central doublé d’un système de désaccouplement automatique, auquel s’ajoute un bouton capable de gérer les modes 2 ou 4 routes motrices à la volée.
Simplement dit, il permet de se retrouver dans les chemins les plus difficiles, et de mettre à profit les quatre roues motrices et tous les systèmes d’aide électronique, incluant une aide à la descente, contrôlant la vitesse maximale de descentes jusqu’à 8 kilomètres à l’heure au maximum, peu importe le degré d’inclinaison.
Une fois toutes ces qualités confirmées, reste que le Toyota 4Runner constitue davantage un camion utilitaire qu’un véhicule de croisière. L’accès à bord devient difficile en raison de la hauteur et du drôle de design des marchepieds, les bruits de roulement démontrent un peu d’excès à vitesse d’autoroute, et la position de conduite semble parfois moins bien adaptée à une longue randonnée.
Malgré tout, je l’avoue, sans doute pour son petit côté un peu macho, j’aime bien le Toyota 4Runner. Pas le véhicule idéal pour la famille, mais un compromis vraiment utile pour quiconque recherche un peu d’aventure.
Une fois toutes ces qualités confirmées, reste que le 4Runner constitue davantage un camion utilitaire qu’un véhicule de croisière. |
photo:Matthieu Lambert