Une console centrale en aluminium divise l’habitacle en deux, ornée de sélecteurs de rapports à bouton-poussoir illuminés. Un écran affiche l’heure, la température, la date, la direction, l’autonomie, la vitesse, la consommation d’énergie… et la force g!
Le petit volant est épais et adhérent, et la direction semble lourde en quittant le stationnement. La Tesla est sinistrement silencieuse : ses conducteurs l’ont comparé à un chasseur furtif, se tricotant calmement un chemin dans la circulation. Elle se montre étonnamment civilisée dans les embouteillages du centre-ville. La visibilité est excellente, même si on est si près du sol. Étonnamment, les rétroviseurs sont manuels.
La suspension est ferme sur les surfaces bosselées et les voies de tramway, mais non bruyante. Empruntant une bretelle montant vers l’autoroute, je me suis émerveillée devant l’hésitation non existante, devant la livraison immédiate de couple en accélérant vers le sommet. La voie étant bien libre, j’ai enfoncé le champignon et me suis retrouvée collée solidement à mon siège. Qu’on change de voie ou accélère pour dépasser, la bête répond agilement et instantanément. La direction est vive et directe et juste assez pesante. Les quatre freins Brembo sont super efficaces, et pas trop mordants. Les voies de communication sont grandes ouvertes; une connexion intuitive se forme entre le conducteur et la voiture merveilleusement expansive.
C’est vrai que les belles exotiques de plus de 100 000 $ ne sont pas à la portée de la plupart d’entre nous. Or, le lancement de la berline à quatre portières Model S plus accessible est prévu pour 2012. Et le partenariat récemment annoncé entre Tesla et Toyota a déjà débouché sur un programme de RAV4 électrique en coentreprise, la possibilité d’une voiture sport abordable se pointant sur l’horizon.
C’est à contrecoeur que j’ai remis les clés de la Tesla. Du coup, l’avenir de l’automobile semble beaucoup plus rose.
Le petit volant est épais et adhérent, et la direction semble lourde en quittant le stationnement. La Tesla est sinistrement silencieuse : ses conducteurs l’ont comparé à un chasseur furtif, se tricotant calmement un chemin dans la circulation. Elle se montre étonnamment civilisée dans les embouteillages du centre-ville. La visibilité est excellente, même si on est si près du sol. Étonnamment, les rétroviseurs sont manuels.
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| C’est à contrecoeur que j’ai remis les clés de la Tesla. Du coup, l’avenir de l’automobile semble beaucoup plus rose. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |
La suspension est ferme sur les surfaces bosselées et les voies de tramway, mais non bruyante. Empruntant une bretelle montant vers l’autoroute, je me suis émerveillée devant l’hésitation non existante, devant la livraison immédiate de couple en accélérant vers le sommet. La voie étant bien libre, j’ai enfoncé le champignon et me suis retrouvée collée solidement à mon siège. Qu’on change de voie ou accélère pour dépasser, la bête répond agilement et instantanément. La direction est vive et directe et juste assez pesante. Les quatre freins Brembo sont super efficaces, et pas trop mordants. Les voies de communication sont grandes ouvertes; une connexion intuitive se forme entre le conducteur et la voiture merveilleusement expansive.
C’est vrai que les belles exotiques de plus de 100 000 $ ne sont pas à la portée de la plupart d’entre nous. Or, le lancement de la berline à quatre portières Model S plus accessible est prévu pour 2012. Et le partenariat récemment annoncé entre Tesla et Toyota a déjà débouché sur un programme de RAV4 électrique en coentreprise, la possibilité d’une voiture sport abordable se pointant sur l’horizon.
C’est à contrecoeur que j’ai remis les clés de la Tesla. Du coup, l’avenir de l’automobile semble beaucoup plus rose.
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