Hyundai Tiburon
D'aucuns ont surnommé la Hyundai Tiburon la "Mustang coréenne ", en raison de la configuration de son habitacle, plus reculé, et de l'allure générale du coupé. D'ailleurs, avec le V6 de 2,7 litres et 170 chevaux (emprunté au Santa Fe) qui équipe les versions GT et GS-R, on approche dangereusement des caractéristiques d'une Mustang, non? Bon, pas tout à fait, mais tout de même.
À l'intérieur, on remarque tout de suite deux choses d'abord, les ingénieurs de Hyundai ont fait un sacré boulot, réussissant à tout bien organiser ; ensuite, les Coréens sont, selon toute vraisemblance, bien plus petits que le Québécois moyen, que votre humble serviteur personnifie. Mais une fois installé au volant (au prix de quelques acrobaties), on remarque la fougue du V6, toujours prêt à rendre service. La boîte à six rapports de la GS-R est peut-être inutile, puisque ceux-ci sont extrêmement courts. Les freins sont un peu justes et la suspension est très rigide. Quant au prix, il suggère fortement d'en rester à la version SE, équipée d'un quatre-cylindres faisant 134 chevaux, qui est également agréable à conduire.
Mazda Miata
Il est difficile de s'étendre sur le cas de la Miata sans se répéter. Depuis que Mazda a lancé le premier modèle de la série, en 1990, la Miata demeure unique, ne serait-ce que parce qu'elle a relancé un créneau jugé mort à l'époque, celui des petits cabriolets deux places. Et comme les compétiteurs se sont tous lancés à sa suite dans le but de la déloger de son trône, la Miata a toujours conservé l'aura qui fait paraître certains véhicules meilleurs qu'ils ne sont vraiment.
Comme elle sera entièrement remodelée pour l'an prochain, la Miata 2003 n'offre pas beaucoup de nouveauté. À 142 chevaux, le quatre-cylindres de 1,8 litres n'est pas le plus puissant de sa catégorie. L'habitacle ne mérite pas d'éloges non plus, étant plutôt limitatif avec un volant et des sièges qui ne se déplacent pas ou si peu. Mais, pour le sportif ou pour le couple qui désire s'évader au soleil, quelle conduite!