BMW Série 3
Essoufflée et ankylosée, la petite " BM "? Sans aller jusqu'à dire qu'elle a fait son temps, force est d'admettre que le passage des années et les salves tirées par la concurrence (ambitieuse, l'Infiniti G35...) ont miné sa domination. Cela dit, même vieillissante, elle constitue toujours un modèle en matière de comportement routier, notamment pour la façon dont travaillent les éléments suspenseurs et l'excellente rétroaction que procure la direction. La puissance des moteurs six cylindres de 2,2 litres et 2,5 litres, libérant respectivement 168 et 184 chevaux, se révèle de plus en plus insuffisante, surtout pour une berline aux ambitions sportives. Mieux vaut vous rabattre sur les versions 330i et 330Xi, mais rappelez-vous que leur prix, si l'on se prête au jeu des options, peut facilement dépasser les 50000$. Question de se faire pardonner, Munich annonce que le dispositif de maintien de stabilité (DSC) sera de série sur tous les modèles en 2003. Il en va de même pour l'appuie-tête central à l'arrière ainsi que le cuir du pommeau et du volant.
BMW Série 5
Autant la Série 3 semble montrer des signes de fatigue en vieillissant, autant la Série 5, pourtant juste une coche au-dessus dans la gamme du fabricant bavarois BMW, acquiert de la noblesse. Peutêtre parce que les diverses retouches effectuées sur les deux modèles au cours des dernières années a un peu moins marqué la seconde, elle possède encore une silhouette qui lui est propre. Sur la route, la 540i, propulsée par un V8 de 4,4 litres et 282 chevaux, est considérée par d'aucuns comme l'une des meilleures berlines au Canada. Tout au plus peut-on déplorer une suspension plutôt conçue pour faire plaisir aux passagers et une direction pas tout à fait réussie. Au point de vue du rangement, la version Touring ajoutée l'année dernière à la Série 5 pourrait attirer un nouveau regard sur ce modèle. Sans redéfinir le petit monde des familiales, la 540T n'est pas à négliger pour les grands voyageurs qui désirent tout de même conduire une voiture sportive.