La planche de bord, soit dit en passant très ergonomique, est décorée par une garniture d'allure carbone très discrète, mais du plus bel effet. Cependant, il est curieux de constater que l'éclairage des cadrans indicateurs est rouge, mais que celui des commandes de chauffage/climatisation et de la radio est vert. Non seulement l'intensité est faible, mais le mélange des deux teintes donne un aspect plutôt bon marché. La présentation générale est simple et efficace, mais un peu plus de modernité ne ferait pas de tort.
L'équipement de série de la Lancer Sportback LS comprend notamment la climatisation, les glaces, le verrouillage et les rétroviseurs à commandes électriques, le télédéverrouillage et une chaîne audio à six haut-parleurs avec lecteur CD dont la qualité sonore impressionne. Un groupe d'options comprenant des accessoires comme le cache-bagages, les jantes en alliage et les rétroviseurs chauffants est également offert. Quant au modèle Ralliart, il reçoit, en plus de ses artifices esthétiques, deux sacs gonflables latéraux et l'antiblocage des freins.
Mécanique
Contrairement à la berline, la Lancer Sportback hérite du 4 cylindres de 2.4 litres que l'on retrouve sous le capot des Outlander et Galant du même constructeur. D'une puissance de 160 chevaux, ce moteur déçoit par son manque de souplesse et son manque de discrétion en accélération. Les performances sont communes car le 0-100 km/h s'effectue en 9.7 secondes. On serait en droit de s'attendre à un meilleur sprint avec une puissance de 160 chevaux. Il faut dire que les têtes pensantes de Mitsubishi ont cru bon d'offrir la boîte automatique de série, ce qui réduit les performances de la voiture. D'ailleurs, cette boîte est loin d'être un exemple à suivre. Même si elle semble glisser, les changements de rapports sont parfois brusques et le passage des vitesses, relativement lent, entraîne des reprises souvent laborieuses.
Comportement
Malgré un groupe motopropulseur quelque peu décevant, le comportement routier de la voiture s'avère positif. Comme je l'avais mentionné lors de l'essai de la Lancer 2003, elle est bien équilibrée, facile à manier et offre un confort remarquable, compte tenu des dimensions de la voiture. La suspension indépendante bien calibrée est, dans ce cas-ci, accompagnée de barres stabilisatrices de dimensions supérieures et de jantes de 15 pouces, qui accentuent la tenue de route. En virage, la Sportback est d'une étonnante stabilité et n'est pas victime d'un roulis important. Évidemment, la version Ralliart, avec ses jantes de 16 pouces, fait encore mieux.