Moteur universel
Toutes les Lancer emploient un moteur à quatre cylindres de 2,0 litres développé mondialement, c'est-à-dire qu'il a été conçu avec la collaboration de Dodge et Hyundai afin de réduire les coûts de production et de permettre aux conducteurs d'économiser du carburant. Mission accomplie, du moins pour ce qui est de la consommation énergétique: moyenne de 9,8 L/100 km en conduite «sportive».
L'ancien moteur de 2,4 litres de la Lancer haut de gamme était plus silencieux et plus puissant. Par ailleurs, l'écart de chevaux entre lui et les versions inférieures était plus considérable. Le nouveau moteur se caractérise néanmoins par un fonctionnement flexible grâce à un système de calage variable des soupapes MIVEC. Il est assez fringant, bien que sa courbe de puissance décevante et sa sonorité peu inspirante réduisent de beaucoup l'excitation au volant.
En piste!
La Lancer GTS se reprend toutefois avec son agilité, tout aussi sportive que son look. Les roues avant sont entraînées par la puissance que leur transmet une boîte manuelle à cinq rapports, dont le levier est court et convaincant dans ses actions. Enchaîner les rapports en vitesse ne pose aucun problème. Le levier en soi est par surcroît beaucoup plus beau que celui de l'ancienne Lancer Ralliart.
La suspension est bien calibrée et, bien que certains passagers se plaindront peut-être d'un roulement ferme et d'un léger bruit de rossignol, le conducteur leur rappellera qu'ils prennent place dans l'une des voitures d'entrée de gamme les plus maniables au monde.
La direction est rapide, amenant la Lancer exactement là où on le désire, et ce, sans broncher. Cette Mitsubishi est vraiment géniale pour attaquer les petites routes étroites et sinueuses de la campagne. Toutefois, on ne peut compter sur un système antidérapage, car aucun n'est disponible en option. Par chance, de puissants freins ABS, très communicatifs et constants, bouclent la boucle.
Compétition
Il est facile de comparer cette voiture à la Mazda3, une autre jeune Japonaise athlétique. On peut se procurer cette dernière en format berline ou hatchback, avec des sièges en cuir et des phares au xénon si on le désire. La finition est de meilleure qualité et la suspension fait moins de bruit.
Mais quand les prix sont les mêmes, la Mazda3 ne compte pas sur un climatiseur automatique, un changeur de 6 CD et un coussin gonflable pour les genoux du conducteur. La Lancer GTS a aussi l'avantage au niveau de la garantie sur le groupe motopropulseur, soit 10 ans ou 160 000 kilomètres.
Mon conseil: n'achetez pas l'une sans avoir au moins essayé l'autre. La Mazda3 s'avère un tantinet plus luxueuse et raffinée, tandis que la Lancer est la sportive sauvage qui adore les zigzags et la musique dans le tapis.
photo:Justin Pritchard
Toutes les Lancer emploient un moteur à quatre cylindres de 2,0 litres développé mondialement, c'est-à-dire qu'il a été conçu avec la collaboration de Dodge et Hyundai afin de réduire les coûts de production et de permettre aux conducteurs d'économiser du carburant. Mission accomplie, du moins pour ce qui est de la consommation énergétique: moyenne de 9,8 L/100 km en conduite «sportive».
L'ancien moteur de 2,4 litres de la Lancer haut de gamme était plus silencieux et plus puissant. Par ailleurs, l'écart de chevaux entre lui et les versions inférieures était plus considérable. Le nouveau moteur se caractérise néanmoins par un fonctionnement flexible grâce à un système de calage variable des soupapes MIVEC. Il est assez fringant, bien que sa courbe de puissance décevante et sa sonorité peu inspirante réduisent de beaucoup l'excitation au volant.
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| De puissants freins ABS, très communicatifs et constants, bouclent la boucle. |
En piste!
La Lancer GTS se reprend toutefois avec son agilité, tout aussi sportive que son look. Les roues avant sont entraînées par la puissance que leur transmet une boîte manuelle à cinq rapports, dont le levier est court et convaincant dans ses actions. Enchaîner les rapports en vitesse ne pose aucun problème. Le levier en soi est par surcroît beaucoup plus beau que celui de l'ancienne Lancer Ralliart.
La suspension est bien calibrée et, bien que certains passagers se plaindront peut-être d'un roulement ferme et d'un léger bruit de rossignol, le conducteur leur rappellera qu'ils prennent place dans l'une des voitures d'entrée de gamme les plus maniables au monde.
La direction est rapide, amenant la Lancer exactement là où on le désire, et ce, sans broncher. Cette Mitsubishi est vraiment géniale pour attaquer les petites routes étroites et sinueuses de la campagne. Toutefois, on ne peut compter sur un système antidérapage, car aucun n'est disponible en option. Par chance, de puissants freins ABS, très communicatifs et constants, bouclent la boucle.
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| La Lancer GTS affiche clairement sa sportivité à l'aide d'un embout d'échappement chromé et d'un aileron arrière qui doit sûrement être visible par Google Earth. |
Compétition
Il est facile de comparer cette voiture à la Mazda3, une autre jeune Japonaise athlétique. On peut se procurer cette dernière en format berline ou hatchback, avec des sièges en cuir et des phares au xénon si on le désire. La finition est de meilleure qualité et la suspension fait moins de bruit.
Mais quand les prix sont les mêmes, la Mazda3 ne compte pas sur un climatiseur automatique, un changeur de 6 CD et un coussin gonflable pour les genoux du conducteur. La Lancer GTS a aussi l'avantage au niveau de la garantie sur le groupe motopropulseur, soit 10 ans ou 160 000 kilomètres.
Mon conseil: n'achetez pas l'une sans avoir au moins essayé l'autre. La Mazda3 s'avère un tantinet plus luxueuse et raffinée, tandis que la Lancer est la sportive sauvage qui adore les zigzags et la musique dans le tapis.
photo:Justin Pritchard
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