Je n’ai pas de borne de recharge à la maison non plus, ce qui veut dire que je dois brancher la voiture dans une prise de courant standard de 120V. Avec une borne de 240V, une recharge complète de la batterie au lithium-ion nécessite 6 heures (pas de problème), toutefois avec la prise de courant ordinaire, cela prend 22,5 heures. Ça, c’est un peu long.
En arrivant au bureau à bord de la i-MiEV, on a cru bon de la laisser branchée en tout temps. Après tout, 22,5 divisé par 135 km (l’autonomie estimée de la voiture) signifie que pour chaque heure de recharge, on gagne environ 6 km. Dans les meilleures conditions, une autonomie de 160 km peut donc se faire. Puisqu’il n’y avait aucune place de stationnement de disponible autour du bureau près d’une prise de courant, nous avons promptement stationné la i-MiEV à l’intérieur de l’édifice pour la brancher.
On part pour dîner. Nous roulons sur un boulevard achalandé à trois voies, et la i-MiEV ne ressemble à rien d’autre—surtout avec les gros collants quétaines « Priez pour le Japon » que Mitsubishi a fixés sur les portes. On baisse les vitres et on commence à pointer les autres automobilistes du doigt tout en criant « Pollueur! », ce qui semble avoir frustré un conducteur de Prius. Voyons, c’est juste pour s’amuser.
Et on s’amuse amplement derrière le volant de cette Mitsubishi électrique. Pas de chair de poule, pas de montée d’adrénaline, juste un plaisir loufoque et ricaneur. On conduit la i-MiEV en se sentant comme un hors-la-loi refusant de se conformer au système, levant le doigt d’honneur à toutes les stations-service croisant notre chemin. Ces escrocs ne nous verront plus jamais la bine.
Bon, assez de cabotinage; les photos sont prises, il est 17 heures passées et voilà déjà le moment du retour à la maison. J’embarque dans la i-MiEV, et la jauge d’autonomie affiche 76 km. J’active le climatiseur, et le chiffre chute à 65. Voyez-vous, le système estime votre autonomie selon votre besoin en électricité demandé aux batteries. Allumez le chauffe-foufounes sur le siège du conducteur, et l’autonomie chutera davantage.
Le trajet vers la maison se résume à environ 35 km, et à mon arrivée, la jauge indiquait 32 km, signifiant que j’avais utilisé l’équivalent d’environ 44 km de jus et ce, en roulant sur l’autoroute avec le climatiseur (très efficace, en passant), la radio et l’unique et long essuie-glace en marche.
Nous avons retourné la i-MiEV chez Mitsubishi le lendemain après-midi, et notre première impression reste très positive. Le niveau de raffinement et le comportement routier de la voiture ont dépassé nos attentes. Gardez en tête toutefois qu’il s’agit à la base d’une microvoiture sur des pneus minces, n’empêche que sa conduite est plus « normale » que celle d’une smart fortwo.
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| Avec une borne de 240V, une recharge complète de la batterie au lithium-ion nécessite 6 heures (pas de problème), toutefois avec la prise de courant ordinaire, cela prend 22,5 heures. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |
En arrivant au bureau à bord de la i-MiEV, on a cru bon de la laisser branchée en tout temps. Après tout, 22,5 divisé par 135 km (l’autonomie estimée de la voiture) signifie que pour chaque heure de recharge, on gagne environ 6 km. Dans les meilleures conditions, une autonomie de 160 km peut donc se faire. Puisqu’il n’y avait aucune place de stationnement de disponible autour du bureau près d’une prise de courant, nous avons promptement stationné la i-MiEV à l’intérieur de l’édifice pour la brancher.
On part pour dîner. Nous roulons sur un boulevard achalandé à trois voies, et la i-MiEV ne ressemble à rien d’autre—surtout avec les gros collants quétaines « Priez pour le Japon » que Mitsubishi a fixés sur les portes. On baisse les vitres et on commence à pointer les autres automobilistes du doigt tout en criant « Pollueur! », ce qui semble avoir frustré un conducteur de Prius. Voyons, c’est juste pour s’amuser.
Et on s’amuse amplement derrière le volant de cette Mitsubishi électrique. Pas de chair de poule, pas de montée d’adrénaline, juste un plaisir loufoque et ricaneur. On conduit la i-MiEV en se sentant comme un hors-la-loi refusant de se conformer au système, levant le doigt d’honneur à toutes les stations-service croisant notre chemin. Ces escrocs ne nous verront plus jamais la bine.
Bon, assez de cabotinage; les photos sont prises, il est 17 heures passées et voilà déjà le moment du retour à la maison. J’embarque dans la i-MiEV, et la jauge d’autonomie affiche 76 km. J’active le climatiseur, et le chiffre chute à 65. Voyez-vous, le système estime votre autonomie selon votre besoin en électricité demandé aux batteries. Allumez le chauffe-foufounes sur le siège du conducteur, et l’autonomie chutera davantage.
Le trajet vers la maison se résume à environ 35 km, et à mon arrivée, la jauge indiquait 32 km, signifiant que j’avais utilisé l’équivalent d’environ 44 km de jus et ce, en roulant sur l’autoroute avec le climatiseur (très efficace, en passant), la radio et l’unique et long essuie-glace en marche.
Nous avons retourné la i-MiEV chez Mitsubishi le lendemain après-midi, et notre première impression reste très positive. Le niveau de raffinement et le comportement routier de la voiture ont dépassé nos attentes. Gardez en tête toutefois qu’il s’agit à la base d’une microvoiture sur des pneus minces, n’empêche que sa conduite est plus « normale » que celle d’une smart fortwo.
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| Le système estime votre autonomie selon votre besoin en électricité demandé aux batteries. Allumez le chauffe-foufounes sur le siège du conducteur, et l’autonomie chutera davantage. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |