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Mitsubishi Galant 2005

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Perdue dans la foule.
Photo - Antoine Joubert
En prenant place à bord, j'ai tout de suite été déçu par la faible garde au toit. Malgré avec un siège réglé au plus bas, je devais obligatoirement retirer ma casquette, qui heurtait constamment le pare-soleil, en position relevée. Il faut cependant mentionner que notre véhicule était pourvu du toit ouvrant, ce qui abaisse automatiquement la hauteur du pavillon intérieur de quelques centimètres. Mis à part ce pépin, l'habitacle de la Galant s'avère spacieux, confortable et bien aménagé. Les sièges avant sont juste assez moelleux pour plaire à la clientèle cible, tandis que les nombreux réglages permettent au conducteur de trouver une position de conduite irréprochable. À l'arrière, les passagers ont droit à tout l'espace désiré. Confortable, la banquette est juste assez inclinée, en plus d'être équipée d'un accoudoir rabattable, dans lequel logent deux porte-gobelets. Parlant de porte-gobelets, il faut mentionner que ceux qui se trouvent à l'avant sont si profonds qu'un café moyen de chez Tim Horton, dont le niveau du couvercle se trouve nettement sous le seuil de la console, est aussi difficile à rejoindre que le petit change de votre poche, lorsque vous êtes assis.

Côté équipement, la Galant GTS propose pour 33 348 $, une longue liste de caractéristiques de série. Vous y trouverez essentiellement le même niveau de luxe que dans les concurrentes directes, que sont les Accord EX V6, Camry XLE V6 et Mazda6 GT V6. Il est cependant dommage de constater que l'écran multifonction prenant place au sommet de la console centrale n'offre comme information que l'heure, la date, la température extérieure et une boussole.

Groupe motopropulseur

Comme c'est le cas avec presque toutes les berlines intermédiaires nippones, la Galant propose deux motorisations. La première, se trouvant sous le capot des modèles DE et ES, est un 4 cylindres de 2,4 litres, dont la puissance est de 160 chevaux. Jumelé à une boîte automatique dont le rendement n'est qu'acceptable, ce moteur propose des performances convenables pour le conducteur moyen, dont la conduite sportive n'est pas le principal dada. Avec ce dernier, la consommation oscille autour de 11,5 litres par 100 kilomètres.

Photo - Antoine Joubert
Plus intéressant, le second moteur propose 70 chevaux supplémentaires, et pas moins de 93 lb/pi de couple en renfort. Il s'agit bien sûr du sempiternel V6 de 3,8 litres à simple arbre à cames en tête, logeant également dans les modèles Endeavor et Montero. Loin d'être aussi raffiné que le 3,0 litres de l'Accord, ce V6 propose tout de même un rendement intéressant, avec une souplesse et une douceur incroyable. En accélération vive, il n'est pas des plus silencieux, mais règle générale, il sait se faire discret. Tout comme le 4 cylindres, ce moteur est jumelé à une transmission automatique à 4 rapports, qui se distingue cependant par son mode séquentiel, appelé Sportronic. Cette dernière, quoique douce et bien étagée, est en partie responsable des accélérations moins impressionnantes que celles de certaines concurrentes, offrant une puissance quasi similaire. Les passages entre les rapports sont longs et hésitants, et le fait qu'elle n'offre que 4 rapports n'aide pas sa cause. Mais encore une fois, à moins que vous ne soyez un adepte du quart de mile, cet aspect ne risque pas de vous déranger. Côté consommation, nous avons compilé une moyenne de 12,88 litres aux 100 kilomètres, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne. La cylindrée plus élevée est bien évidemment la principale cause de ce résultat.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada