En tout cas, ce système est plus pratique que celui de la Série 7 de BMW, car la caméra est montée dans la partie supérieure du pare-brise, ce qui donne une meilleure image de la route : celle de la BMW est montée dans le pare-chocs, ce qui nous affiche des couvercles d'égout en gros plan, et l'affichage est placé au centre du tableau de bord, ce qui n'est pas très sûr en conduite nocturne, disons...
L'ordinateur de bord COMAND, qui comporte une roulette multifonction dans la console au plancher, est une distraction, tout comme les systèmes similaires dans les BMW et les Audi. Par contre, je trouve que celui de Mercedes-Benz est le plus convivial à utiliser : c'est une question de préférence, tout simplement, car certains de mes collègues préfèrent le iDrive de BMW ou le MMI d'Audi.
Pourtant, même avec autant de gadgets, il faut noter que la partie arrière de la grosse berline en est plutôt dépourvue. La solution pour ceux qui préfèrent se faire conduire ? Optez pour l'ensemble de sièges arrière haut de gamme qui remplace la banquette par deux fauteuils individuels, climatisés et réglables électriquement. Cet ensemble coûte 3 200 $, par contre, une aubaine.
Sur la route
On ne sent rien. Aucune route abîmée ne peut déstabiliser la sérénité et la douceur de roulement de cette grande routière. Pour une si grosse berline qui fait plus de 5 mètres de longueur et plus de 2 000 kilos (4 500 livres), elle est plutôt facile à conduire. La direction est un peu lente, mais elle convient parfaitement à la vocation de la S550.
Le moteur est un bijou. Avec une puissance de 382 chevaux et un couple de 391 livres-pied, il est puissant sans être brutal. On accélère de 0 à 100 km/h en environ 6,5 secondes, et la voiture peut atteindre sa vitesse maximale limitée de 210 km/h en très peu de temps. Et pourtant, ce V8 de 5,5 litres, jumelé à la boîte automatique à 7 rapports, peut se révéler frugal en carburant aussi. À une cadence très relaxe, je suis étonné de voir que cette Classe S ne consomme, en moyenne, que 11,9 litres aux 100 kilomètres.
Impossible, vous dites ? Mon collègue, Marc Bouchard, se promène en même temps avec la nouvelle CL550 munie du même moteur, et sa moyenne est de 12,1. La boîte de vitesses a tellement de rapports qu'elle s'amuse à faire tourner le moteur sous les 2 000 tr/min sur l'autoroute, ce qui brûle peu de carburant. C'est quand même dommage que l'acheteur d'une voiture de plus de 100 000 $ ne se soucie probablement pas de la consommation de carburant, mais nous devons réaliser que cette voiture n'est pas un monstre énergivore et polluant.
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| La Classe S regorge de gadgets à la fine pointe de la technologie. |
L'ordinateur de bord COMAND, qui comporte une roulette multifonction dans la console au plancher, est une distraction, tout comme les systèmes similaires dans les BMW et les Audi. Par contre, je trouve que celui de Mercedes-Benz est le plus convivial à utiliser : c'est une question de préférence, tout simplement, car certains de mes collègues préfèrent le iDrive de BMW ou le MMI d'Audi.
Pourtant, même avec autant de gadgets, il faut noter que la partie arrière de la grosse berline en est plutôt dépourvue. La solution pour ceux qui préfèrent se faire conduire ? Optez pour l'ensemble de sièges arrière haut de gamme qui remplace la banquette par deux fauteuils individuels, climatisés et réglables électriquement. Cet ensemble coûte 3 200 $, par contre, une aubaine.
Sur la route
On ne sent rien. Aucune route abîmée ne peut déstabiliser la sérénité et la douceur de roulement de cette grande routière. Pour une si grosse berline qui fait plus de 5 mètres de longueur et plus de 2 000 kilos (4 500 livres), elle est plutôt facile à conduire. La direction est un peu lente, mais elle convient parfaitement à la vocation de la S550.
Le moteur est un bijou. Avec une puissance de 382 chevaux et un couple de 391 livres-pied, il est puissant sans être brutal. On accélère de 0 à 100 km/h en environ 6,5 secondes, et la voiture peut atteindre sa vitesse maximale limitée de 210 km/h en très peu de temps. Et pourtant, ce V8 de 5,5 litres, jumelé à la boîte automatique à 7 rapports, peut se révéler frugal en carburant aussi. À une cadence très relaxe, je suis étonné de voir que cette Classe S ne consomme, en moyenne, que 11,9 litres aux 100 kilomètres.
Impossible, vous dites ? Mon collègue, Marc Bouchard, se promène en même temps avec la nouvelle CL550 munie du même moteur, et sa moyenne est de 12,1. La boîte de vitesses a tellement de rapports qu'elle s'amuse à faire tourner le moteur sous les 2 000 tr/min sur l'autoroute, ce qui brûle peu de carburant. C'est quand même dommage que l'acheteur d'une voiture de plus de 100 000 $ ne se soucie probablement pas de la consommation de carburant, mais nous devons réaliser que cette voiture n'est pas un monstre énergivore et polluant.
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| Le V8 de 5,5 litres est plutôt frugal pour un moteur si puissant. |