Il faut vraiment être pointilleux pour trouver des défauts à l'habitacle de cette voiture, mais à ce prix, on peut se permettre de critiquer le moindre détail. Ils sont rares, mais tout de même présents. Je fais ici allusion au porte-verre avant rétractable, dont le plastique risque de casser au moindre choc, ainsi qu'au levier de commande du régulateur de vitesse, placé sur la colonne de direction, qu'on peut facilement confondre avec celui des clignotants.
Mécanique
Avec la transmission intégrale 4Matic, la Classe S propose un choix de deux moteurs V8. Le premier, un 4,3 litres développant 275 chevaux, prend place dans la berline S430 tandis que le second, d'une cylindrée de 5,0 litres et proposant 27 chevaux supplémentaires, se loge sous le capot de la S500. Dans les deux cas, le moteur est à la fois souple, discret, et offre une plage d'accélération très linéaire. La S430 boucle le 0-100 km/h en 7,4 secondes tandis que la S500 effectue le même exercice en 6,5 secondes. Question de sécurité, la vitesse de pointe est limitée électroniquement à 210 km/h Côté consommation, la Classe S n'est pas ce qu'on pourrait qualifier d'économique. Lors de mon essai, la cote moyenne s'est chiffrée à 15,6 litres au 100 kilomètres, se comparant ainsi à un véhicule utilitaire sport de catégorie intermédiaire. En observant le poids du véhicule, la cylindrée du moteur et la traction intégrale, je ne peux cependant faire autrement que de considérer ce chiffre comme normal. De toute manière, je doute fortement que le propriétaire d'une telle voiture se préoccupe du prix à la pompe.
Les deux modèles sont équipés d'une boîte automatique à 5 rapports avec mode Touchshift, dont l'étagement des rapports est parfaitement adapté. Évidemment, le passage des vitesses est pratiquement imperceptible, et ce, même lorsqu'on utilise le kick down. Pour ceux qui préfèrent une conduite un tantinet plus sportive, il est possible de choisir entre le mode confort ou sport de la transmission, qui modifie légèrement le ratio entre les rapports.
Comportement
Malgré son poids, la Classe S est une voiture offrant un comportement routier exemplaire. En plus de son confort et de son insonorisation extrême, elle brille par un châssis d'une grande rigidité. Elle possède une suspension indépendante adaptative, qui se distingue par un ajustement pneumatique, modifiant la garde au sol de la voiture. Elle absorbe avec brio toutes les imperfections de la route et contribue ainsi au confort ultime des occupants. En virage, la voiture incroyablement agile. Grâce à sa suspension et à la traction intégrale, elle est pratiquement exempte de roulis, et s'engage dans une courbe avec assurance et agilité. Il en va de même en ce qui concerne la stabilité directionnelle qui est si surprenante, qu'on atteint souvent des vitesses folles sans même le réaliser. D'une grande précision, la direction étonne par son diamètre de braquage, plus court que celui d'une simple Acura TSX. Considérant qu'elle mesure 45 cm de plus et qu'elle est munie de la traction intégrale, il s'agit de rien de moins qu'un exploit. Naturellement, la Classe S possède un système de freinage à la fine pointe, possédant quatre disques ventilés, perforés à l'avant, des étriers à quatre pistons, et tous les systèmes électroniques. Le freinage est donc plus qu'adéquat, offrant une grande puissance et une endurance supérieure à plusieurs sportives de renom. Que voulez-vous, il faut bien payer pour quelque chose !
Mécanique
Avec la transmission intégrale 4Matic, la Classe S propose un choix de deux moteurs V8. Le premier, un 4,3 litres développant 275 chevaux, prend place dans la berline S430 tandis que le second, d'une cylindrée de 5,0 litres et proposant 27 chevaux supplémentaires, se loge sous le capot de la S500. Dans les deux cas, le moteur est à la fois souple, discret, et offre une plage d'accélération très linéaire. La S430 boucle le 0-100 km/h en 7,4 secondes tandis que la S500 effectue le même exercice en 6,5 secondes. Question de sécurité, la vitesse de pointe est limitée électroniquement à 210 km/h Côté consommation, la Classe S n'est pas ce qu'on pourrait qualifier d'économique. Lors de mon essai, la cote moyenne s'est chiffrée à 15,6 litres au 100 kilomètres, se comparant ainsi à un véhicule utilitaire sport de catégorie intermédiaire. En observant le poids du véhicule, la cylindrée du moteur et la traction intégrale, je ne peux cependant faire autrement que de considérer ce chiffre comme normal. De toute manière, je doute fortement que le propriétaire d'une telle voiture se préoccupe du prix à la pompe.Les deux modèles sont équipés d'une boîte automatique à 5 rapports avec mode Touchshift, dont l'étagement des rapports est parfaitement adapté. Évidemment, le passage des vitesses est pratiquement imperceptible, et ce, même lorsqu'on utilise le kick down. Pour ceux qui préfèrent une conduite un tantinet plus sportive, il est possible de choisir entre le mode confort ou sport de la transmission, qui modifie légèrement le ratio entre les rapports.
Comportement
Malgré son poids, la Classe S est une voiture offrant un comportement routier exemplaire. En plus de son confort et de son insonorisation extrême, elle brille par un châssis d'une grande rigidité. Elle possède une suspension indépendante adaptative, qui se distingue par un ajustement pneumatique, modifiant la garde au sol de la voiture. Elle absorbe avec brio toutes les imperfections de la route et contribue ainsi au confort ultime des occupants. En virage, la voiture incroyablement agile. Grâce à sa suspension et à la traction intégrale, elle est pratiquement exempte de roulis, et s'engage dans une courbe avec assurance et agilité. Il en va de même en ce qui concerne la stabilité directionnelle qui est si surprenante, qu'on atteint souvent des vitesses folles sans même le réaliser. D'une grande précision, la direction étonne par son diamètre de braquage, plus court que celui d'une simple Acura TSX. Considérant qu'elle mesure 45 cm de plus et qu'elle est munie de la traction intégrale, il s'agit de rien de moins qu'un exploit. Naturellement, la Classe S possède un système de freinage à la fine pointe, possédant quatre disques ventilés, perforés à l'avant, des étriers à quatre pistons, et tous les systèmes électroniques. Le freinage est donc plus qu'adéquat, offrant une grande puissance et une endurance supérieure à plusieurs sportives de renom. Que voulez-vous, il faut bien payer pour quelque chose !