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| La B200 est très agile, ce qui devrait être normal compte tenu qu'il s'agit d'un hatchback à cinq portes relativement léger. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Qu'en est-il du comportement routier? La B200 est très agile, ce qui devrait être normal compte tenu qu'il s'agit d'un hatchback à cinq portes relativement léger. La plupart des modèles dans cette catégorie sont également assez manoeuvrables dans les courbes, un attribut qu'on retrouve certes chez la B200. À très haute vitesse, elle perd cependant un peu de sa stabilité - ce n'est pas une SL, après tout. Quoi qu'il en soit, il m'est difficile de dire si la B200 offre une tenue de route et une maniabilité semblables à la Mazda5. Je ne les ai pas essayées l'une après l'autre, mais je me rappelle que la petite mini-fourgonnette de Mazda s'est montrée étonnamment amusante à conduire sur l'autoroute et performante dans les virages, sans parler de sa boîte de vitesses très agréable à manier. Sur cette note, je crois pouvoir affirmer sans me tromper que la transmission manuelle de la Mazda5, en l'occurrence son levier, offre une sensation de précision supérieure. Celui de la B200
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| La sensation du levier de vitesses de la B200 est ordinaire. Elle m'a fait penser aux boîtes manuelles du temps de ma jeunesse: mécaniques et dépourvues de la fluidité de mouvement des transmissions modernes. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
travaille bien, mais il n'est pas particulièrement excitant pour la main droite lors des embrayages. Sa sensation, à bien y penser, est ordinaire, pour ne pas dire quelconque. Ça m'a fait penser aux boîtes manuelles du temps de ma jeunesse: un fonctionnement mécanique dépourvu de la fluidité de mouvement des transmissions modernes.
Je dois quand même avouer que la B200 m'est apparue très énergique pour une voiture qui ne renferme que 134 chevaux sous le capot. J'ai vraiment pris plaisir à circuler en ville avec elle, surtout la pousser à un rythme effréné pour tenter d'attraper le prochain traversier. Bien que j'étais assis un peu plus haut que dans des hatchbacks de même gabarit, la voiture s'est comportée admirablement. Son roulement, par ailleurs, était un peu dur mais pas plus que celui de la Mazda5. Vraiment, en termes de conduite, la B200 est une jolie petite voiture que je recommanderais sûrement si ce n'était de son prix ridicule.
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| Mercedes n'a pas le même prestige sur le vieux continent ou en Afrique qu'en Amérique du Nord. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Comparée au modèle vendu en Allemagne, dont le prix est de 24 766 euros (environ 33 875 $CA), la version canadienne semble être une aubaine. Rappelons cependant qu'une C230 allemande se vend à partir de 32 248 euros (44 067 $CA), alors que nous pouvons ici l'acheter pour 38 450 $CA. Autrement dit, tous les véhicules sont plus dispendieux en Allemagne (et ailleurs en Europe) que chez nous. En outre, Mercedes n'a pas le même prestige sur le vieux continent ou en Afrique qu'en Amérique du Nord. Oui, elle est respectée, mais son omniprésence sur les routes en fait une marque plus commune et, par conséquent, un petit hatchback à cinq portes se fond davantage dans le décor.
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| Ici, au Canada, Mercedes-Benz est tout sauf commune, bien que la petite B200 contribuera à changer le portrait un peu. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Ici, au Canada, Mercedes-Benz est tout sauf commune, bien que la petite B200 contribuera à changer le portrait un peu. Sans ses multiples options et accessoires, elle s'avère un véhicule assez rudimentaire qui, comme j'ai essayé de vous le démontrer, est assez dispendieux merci. En fait, la seule B200 qui a du sens, c'est celle qui est tout équipée. Pour cela, il faut ajouter l'Ensemble Style (1481 $), qui inclut un becquet avant, un tablier arrière et un rebord d'aileron du toit, ainsi que l'Ensemble visibilité/éclairage (1270 $), qui comprend notamment un rétroviseur intérieur anti-éblouissement, des essuie-glace à capteur de pluie, des phares à activation automatique et un indicateur de feux défectueux.
