La version à arrière ouvrant est la voiture qui dégage véritablement le "vroum-vroum" dont se réclame la marque depuis quelque temps. Elle avale les lacets avec un aplomb digne d'une championne de rallye, tandis que la musique des 160 chevaux marque le tempo. L'assiette accuse quand même un affaissement dans les coins abordés sèchement. La visibilité serait perfectible à l'arrière, mais au risque de défigurer les formes du toit et du hayon qui font tout le charme de la voiture.
La position de conduite idéale se présente d'elle-même grâce au volant et au siège baquet réglables manuellement. Quand vient le temps, cependant, de régler la sono ou la climatisation, il vous faudra porter attention puisque les boutons se ressemblent trop.J'avance que les Québécois ne perdront pas de temps à faire confiance à ces nouvelles 3. Le constructeur s'arrange pour garder le vent dans ses voiles. Le lancement réussi de la Mazda6, suivi de celui encore plus attendu de la RX-8, font en sorte que les consommateurs entendent régulièrement de belles choses sur Mazda. Le plus pressant défi de Mazda sera de faire comprendre à la population que la Protegé a pris sa retraite, pour des raisons indépendantes de la volonté des Québécois, mais que sa remplaçante, sans rien révolutionner, maintient le cap sur l'émotion et la satisfaction.
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