À bord, on sent tout le sérieux qu'a pris Maserati à fabriquer une sportive de grand luxe. Le confort est indéniable et tout a été pensé pour le plaisir de conduire. Le V8 démarre au quart de tour et est assez silencieux au ralenti. Pour passer le premier rapport, il suffit d'appuyer sur le frein et de tirer sur la manette de droite. Le chiffre " 1 " s'affiche et on n'a qu'à appuyer sur l'accélérateur, l'embrayage électronique s'occupant entièrement du démarrage. Pour passer au neutre à un feu rouge, on tire simultanément sur les deux manettes. Le V8 gronde toutefois dès qu'il prend ses tours, et sa sonorité sourde peut être agaçante à la longue.
Le moteur est progressif et possède énormément de couple ; c'est pourquoi il ne semble pas surpuissant. Il est facile à utiliser et réagit sans à-coup, même dans la circulation dense. Les énormes freins à disques sont d'une efficacité époustouflante. On s'habitue très vite au plaisir de la transmission robotisée, car on n'a plus besoin de lâcher le volant pour manipuler le levier de vitesses. La circulation ralentit brusquement ? Il suffit de tirer un coup sur la manette de gauche et clac ! on rétrograde. Et le talon-pointe est effectué automatiquement par l'accélérateur électronique, oui monsieur !