Comportement
Même si le galop d'essai fut trop court, il nous aura permis de constater quelques belles choses. D'abord le moteur - dont le couple est phénoménal - émet un grondement sourd, qui se transforme en rugissement quand on enfonce l'accélérateur. Pour le puriste comme le simple amateur de belles voitures (et de belles mécaniques), il y a là matière à orgasme. Parfaitement, orgasme! Je vous mets au défi de trouver quelque chose de comparable ailleurs. Chez Porsche? Allons, soyons sérieux... Et puis il y a la boîte Cambiocorsa, qui se situe plusieurs crans au-dessus de la Tiptronic de nos amis allemands. Extrêmement rapide à la montée, ladite boîte rétrograde avec un rare doigté. Les énormes freins Brembo permettent par ailleurs aux Maserati de s'immobiliser en un rien de temps avec force. Sans parler de la tenue de route, que nous n'avons pas pu vérifier comme nous l'aurions voulu. Mais ce bref avant-goût en avait un de revenez-y.
Habitacle
À bord d'une GT italienne, il y a certains critères à respecter. Il faut du cuir, du cuir et encore du cuir. Mais du comme ça, je n'en ai jamais vu. Ni dans une Ferrari, ni dans une Lamborghini, ni dans une voiture anglaise, encore moins dans une allemande. La couleur, l'odeur, la texture, la couture... Et hop! Un autre orgasme. Le tableau de bord? Du grand art. Et la finition? Il y a de l'amour là-dedans, mes amis. J'insiste: ces voitures ne sont pas assemblées avec soin, mais avec de la passion. On est Italien ou on ne l'est pas !