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Lexus IS 350 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
La IS repensée
Ceci dit, il y a eu des fois où j'ai trouvé que la boîte automatique, pour une raison quelconque, agissait en humain, c'est-à-dire qu'elle descendait
La puissance redoutable du V6 est contrôlée par une boîte automatique à six vitesses avec palettes de commande manuelle au volant. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)
violemment en deuxième vitesse, de façon assez saccadée. Le coup, qui se faisait alors ressentir dans toute la colonne, me collait bien au fond de mon siège. C'est comme si les 277 lb-pi de couple s'unissaient dans une même fraction de seconde pour me propulser vers l'avant. N'est-ce pas formidable?

Ceci m'amène toutefois à une autre question: lorsque la future IS 500 (selon la rumeur) sera lancée, utilisera-t-elle une transmission manuelle? À mon avis, avec une telle puissance, un conducteur devrait pouvoir être entièrement responsable des accélérations. Dans le fond, quelle fierté puis-je tirer de ma «victoire» au feu rouge en sachant que la transmission a fait le gros du travail? Avouons qu'il n'y a rien de tel que de forcer le moteur en rétrogradant rapidement en deuxième. Bon, il existe peut-être des plaisirs plus divins, mais je ne les connais pas encore. C'est ce qui manque à la IS 350: l'excitation et la satisfaction d'un embrayage parfait. Appuyer sur des palettes, ça ne suffit pas.

Je crois que j'ai bien résumé la limite de la IS. Plusieurs trouveront la combinaison du V6 et de la transmission automatique parfaitement appropriée, mais pour ceux qui veulent explorer davantage, aller au-delà de la limite, une solide boîte manuelle aurait été la cerise sur le sundae. Quoi qu'il en soit, cette lacune n'en est peut-être pas une dans le fond car, a-t-on besoin de le rappeler, la police et la physique imposent aussi leurs propres lois et limites.

Jusqu'ici, je me suis attardé aux éléments qui font de la IS 350 une berline sport vraiment spectaculaire, avec ses attributs recherchés par certains et détestés par d'autres. Je voudrais maintenant parler de ce qu'elle est avant tout, c'est-à-dire une luxueuse Lexus. Alors que bien des gens considèrent que les grosses berlines (Série 7, Classe S, A8, LS, etc.)
Regardez tous ces angles. Fini les coins ronds pour Lexus. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)
sont les seules à être vraiment synonymes de luxe, je suis de ceux qui croient que la voiture porte-étendard d'une compagnie est son modèle le plus vendu. Bien sûr, si c'était le cas, les comparaisons ne tiendraient pas toujours - imaginez un Ford F150 contre une Toyota Camry. Or, la nouvelle IS deviendra le porte-voix par excellence de Lexus lorsqu'elle commencera à inonder (façon de parler) les routes de la planète, exactement comme la Série 3 est devenue la référence chez BMW. Je sais bien que la prochaine LS 460 à empattement allongé offrira une transmission automatique à huit vitesses, un repose-pied pour les passagers arrière et une chaîne audio à un million (ou presque) de haut-parleurs; dans la réalité, les consommateurs jeunes et moins jeunes opteront en bien plus grand nombre pour la IS. Cette dernière sera le modèle le plus en vue de Lexus, aux côtés de la nouvelle ES et du toujours très populaire RX.

Par surcroît, la IS est certainement la plus grande ambassadrice de la nouvelle philosophie de design «L-Finesse» de Lexus. Celle-ci permettra d'attirer beaucoup plus d'acheteurs que le stylisme classique de Toyota, par exemple. La silhouette agressive marie des panneaux de carrosserie épurés à des angles saillants ainsi que des arêtes sur le capot et la calandre. Le design est assez simple pour plaire au grand public mais il est aussi assez audacieux pour se démarquer de la foule.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada