Groupe motopropulseur
En 2005, le Grand Cherokee bénéficie d'un choix de trois moteurs, soit un V6 et deux V8. Cependant, la meilleure nouvelle est sans équivoque l'abandon du vétuste six cylindres en ligne de 4,0 litres, qui prenait place sous le capot du Grand Cherokee depuis son apparition en 1993. Sur le modèle Laredo, le moteur de série est un V6 de 3,7 litres, que Jeep utilise aussi dans le Liberty. Avec 210 chevaux de puissance, il permet d'offrir un rendement convenable tout en offrant une consommation d'essence « raisonnable ». En option, ce moteur peut être remplacé par celui qui est offert de série sur la version Limited, soit un V8 de 4,7 litres, développant 235 chevaux et 305 lb/pi de couple. Identique à celui de la version précédente, il permet de bonnes accélérations, ainsi qu'une capacité de remorquage accrue. Cependant, le plus impressionnant de tous est sans aucun doute le fabuleux V8 Hemi de 5,7 litres, que DaimlerChrysler utilise actuellement à toutes les sauces. Livrant 330 chevaux et 375 lb/pi de couple, il permet au Grand Cherokee de se positionner parmi les plus puissants V.U.S. intermédiaires à ce jour. Capable de remorquer 2 948 kilos ou 6 500 livres, il peut aussi passer de 0 à 100 km/h en 7,8 secondes.
Comme vous la savez peut-être, la particularité de ce moteur V8 est un système à cylindrée variable, qui désactive deux ou quatre des huit cylindres, lorsque la puissance n'est pas nécessaire. Selon Jeep, cette caractéristique permet au Grand Cherokee une économie de carburant de l'ordre de 20 %. Hors, après plus de 500 kilomètres parcourus, il nous a été impossible de maintenir une cote de consommation sous la barre des 20 litres au 100 kilomètres, ce qui me paraît drôlement exagéré. D'accord, la température extérieure oscillait en moyenne autour de - 25 degrés, et le moteur Hemi m'incitait parfois à un comportement délinquant, mais il faut tout de même avouer qu'il y a des limites au ridicule.
Du côté de la transmission, le Grand Cherokee compte désormais sur une automatique à 5 rapports, possédant aussi un mode manuel des changements de vitesse. Il faut aussi savoir que contrairement au système Autostick, cette dernière ne change pas les rapports comme bon lui semble. Vous êtes le seul maître à bord.
Comportement routier et éléments mécaniques
Pour la première fois de son histoire, le Grand Cherokee reçoit une suspension avant indépendante, permettant non seulement un meilleur confort, mais aussi, un comportement routier plus équilibré que par le passé. À mon avis, un peu plus de fermeté de la part des amortisseurs aurait été appréciée, mais pour le reste, l'amélioration est évidente. Ce Jeep ne parvient cependant pas à offrir un comportement aussi rassurant qu'on le voudrait, puisqu'en dépit d'une tenue de cap moins aléatoire, il donne parfois l'impression de rouler sur du Jello. Meilleure qu'auparavant, la stabilité directionnelle n'est pas encore parfaite, et ce, malgré l'apparition cette année d'une direction à crémaillère plus précise. En virage, le véhicule présente évidemment un important roulis, et nous rappelle qu'on est à bord d'un véhicule qui, malgré l'appellation utilitaire sport, n'a rien de sportif. Fort heureusement, le Grand Cherokee se voit désormais pourvu de l'antipatinage et du contrôle de stabilité électronique, dont l'efficacité est étonnante.
Malgré un comportement routier général loin d'être exemplaire, le Grand Cherokee s'avère tout de même plus intéressant à conduire que la moyenne des V.U.S. comparables, et surtout, drôlement plus captivant que son prédécesseur. Il est certain que le moteur Hemi y est pour quelque chose, mais son meilleur équilibre général en fait un véhicule moins capricieux et plus convivial.
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Comme vous la savez peut-être, la particularité de ce moteur V8 est un système à cylindrée variable, qui désactive deux ou quatre des huit cylindres, lorsque la puissance n'est pas nécessaire. Selon Jeep, cette caractéristique permet au Grand Cherokee une économie de carburant de l'ordre de 20 %. Hors, après plus de 500 kilomètres parcourus, il nous a été impossible de maintenir une cote de consommation sous la barre des 20 litres au 100 kilomètres, ce qui me paraît drôlement exagéré. D'accord, la température extérieure oscillait en moyenne autour de - 25 degrés, et le moteur Hemi m'incitait parfois à un comportement délinquant, mais il faut tout de même avouer qu'il y a des limites au ridicule.
Du côté de la transmission, le Grand Cherokee compte désormais sur une automatique à 5 rapports, possédant aussi un mode manuel des changements de vitesse. Il faut aussi savoir que contrairement au système Autostick, cette dernière ne change pas les rapports comme bon lui semble. Vous êtes le seul maître à bord.
Comportement routier et éléments mécaniques
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Malgré un comportement routier général loin d'être exemplaire, le Grand Cherokee s'avère tout de même plus intéressant à conduire que la moyenne des V.U.S. comparables, et surtout, drôlement plus captivant que son prédécesseur. Il est certain que le moteur Hemi y est pour quelque chose, mais son meilleur équilibre général en fait un véhicule moins capricieux et plus convivial.