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Jaguar XK Portfolio Coupé 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Lesley Wimbush
Le sens de la célébration
Personnellement, moi qui ne jure pas sur l’autel du gadget, j’ai trouvé l’interface à écran tactile exagérément complexe. Quand il faut parcourir de multiples écrans afin de régler le ventilateur ou activer les chauffe-sièges, là, on parle de tracas du calibre du BMW iDrive.

La console centrale et le tableau de bord de mon modèle étaient ornés de véritable bois au grain fin agrémenté d’appliques en aluminium brossé. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)

Les sièges avec point de croix double sont réglables à l’infini, chauffants et ventilés, et leurs commandes, comme chez Mercedes-Benz, sont situées sur les portières. Ils sont moelleux et confortables, et offrent beaucoup de dégagement pour les jambes… mais les places arrière relèvent plutôt du porte-bagages bien rembourré.

Fidèles à la longue tradition du constructeur, la console centrale et le tableau de bord de mon modèle étaient ornés de véritable bois au grain fin agrémenté d’appliques en aluminium brossé.

Au lieu d’un levier de vitesse traditionnel, on a droit au sélecteur JaguarDrive, une molette qui s’élève de la console centrale quand on appuie sur le démarreur. D’une extravagance évidente, son côté gadget diminue presque l’élégance sensuelle de l’habitacle.

Sans vouloir multiplier les renvois à son emblème, le XK a vraiment quelque chose de félin. Tout en courbes mais souple, rasant le sol, le XK est un prédateur discret. Heureux de ronronner doucement sur le trajet quotidien, le XK est un modèle de grand tourisme hors pair, douillet et luxueux.

Sous le capot on trouve un cinq-litres de 385 ch qui n’est que légèrement moins puissant que celui du XK-R suralimenté précédent.

Au ralenti, il émet un délectable susurrement rauque qui se transforme en grognement furieux quand on enfonce le gaz et qu’on réveille la bête. Une sonorité glorieuse qui me fait frissonner à tout coup. Bondissant de 0 à 100 km/h en 5,5 secondes, le XK affiche une cote de consommation de 17,1 et 8,0 litres aux 100 km, en ville et sur la route, respectivement, mais j’ai enregistré une moyenne de 13,2 litres au cours de mon essai. Je n’ai simplement pas pu résister aux hurlements du moteur qui s’emballe.

Des amortisseurs à régulation automatique assurent une expérience ferme, mais obligeante. Or, les amateurs de conduite qui désirent sonder les profondeurs de ses performances peuvent sélectionner le mode Dynamique, qui raffermit la suspension et permet des virages plus serrés et des accélérations plus intenses. La direction, sensible au départ, réagit alors encore plus prestement.

Sous le capot on trouve un cinq-litres de 385 ch. (Photo: Jaguar)
Lesley Wimbush
Lesley Wimbush
Expert automobile
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