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Ford Mustang GT 2005

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
La tradition continue !
Photo - Antoine Joubert
Sur le modèle GT, les sièges de cuir offrent un confort étonnant. Aussi bien adaptés à la conduite sportive qu'à de simples ballades sur autoroutes, ils offrent suffisamment de rembourrage et tout le soutien nécessaire. Le siège du conducteur profite d'une base et d'un support lombaire à réglage électrique, ainsi que d'un dossier à ajustement manuel. À l'arrière, l'espace est évidemment compté. Le dégagement pour la tête et pour les jambes et minimaliste, et plus particulièrement dans la version coupé, dont la courbure du toit limite l'espace.

Photo - Antoine Joubert
Vendu à partir de 32 995 $, la Mustang GT se voit équipée de tous les accessoires électriques, d'une puissance chaîne audio appelée Shaker 500, de la climatisation, de l'antipatinage et d'un ordinateur de bord relativement élaboré. Les options les plus populaires, qui prenaient toutes place sur nos voitures d'essai, se traduisent par la sellerie de cuir, les sacs gonflables latéraux, les jantes en alliage usiné et le système antivol. Pour les maniaques de la sono, il est également possible d'opter pour une chaîne audio Shaker 1000, qui transmet une puissance de 1000 watts, via ses neuf haut-parleurs.

Groupe motopropulseur

Photo - Antoine Joubert
Pour 2005, la Mustang GT propose une augmentation de puissance de 13,3 %. Cela signifie que le moteur V8 de 4,6 litres, qui jouit maintenant de la présence d'une seconde soupape d'échappement au-dessus de chaque cylindre, porte sa puissance à 300 chevaux. Pour les adeptes, ce n'est que cinq petits chevaux de moins que le modèle Mach 1 vendu en 2003 et 2004. Vous conviendrez donc avec moi qu'il serait difficile de se plaindre au point de vue performance. Sur la route, le moteur dégage une sonorité réellement enivrante, qui pousse trop souvent à la délinquance. Les accélérations sont très musclées, avec un 0-100 km/h se situant légèrement sous la barre des six secondes. Donc, n'ayez craintes, vous serez en mesure de suivre allègrement la Camaro SS 2002 de votre voisin, et ce, tout en consommant que 70 % du carburant. Car il faut l'admettre, la Mustang 2005 n'est plus aussi gourmande qu'autrefois. Bien sûr, elle démontre un fort appétit de carburant, mais la surmultiplication du cinquième rapport de la boîte manuelle permet sur autoroute, d'obtenir une cote de 10,5 litres aux 100 kilomètres. En moyenne, on parle de 13,8 litres aux 100 kilomètres, en considérant quelques fortes accélérations.

Ceux qui souhaitaient voir apparaître un sixième rapport à la boîte manuelle seront déçus d'apprendre qu'elle n'en offre toujours que cinq. En revanche, son utilisation est fort agréable. Le levier est ferme et précis, et la course entre les rapports est plus courte qu'auparavant. Quant à l'automatique, pourvue de cinquième rapport cette année, elle se veut beaucoup plus agréable à l'utilisation que celle qui prenait place dans le modèle 2004.

Comportement routier et éléments mécaniques

Photo - Antoine Joubert
Qui dit Mustang, dit essieu rigide. Et l'édition 2005 ne renie pas ses origines, en continuant d'offrir ce que plusieurs considèrent comme l'ennemi numéro un en virage. Mais lorsqu'on sait à qui s'adresse ce pur sang, on comprend tout de suite la raison pour laquelle les ingénieurs ont choisi de conserver un pont arrière rigide. La Mustang n'est pas conçue pour la piste, mais plutôt pour ridiculiser la voiture d'à côté, en ligne droite. Les amateurs de drag savent certainement de quoi je parle, puisque l'on retrouve autant de Mustang sur les diverses pistes d'accélération du Québec, que de mouettes chez McDonald.. L'essieu rigide s'avère bien sûr une solution moins coûteuse, mais démontre aussi une bien meilleure résistance aux coups donnés, lors de très fortes accélérations (certains appellent ça des shows de boucane !).
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada