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Essai: Cadillac DTS 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Le raffinement lui va bien
(Photo : Rob Rothwell, Auto123.com)

Alors que la boîte automatique de la DTS passe d'un rapport à l'autre en douceur, la suspension entièrement indépendante qui supporte les pneus absorbe les inégalités de la route avec aplomb et finesse; le confort de roulement est assurément le point où la grande Cadillac brille. Si je devais être emprisonné une journée entière dans une automobile en mouvement, la DTS serait probablement mon choix de cellule. Mon véhicule d'essai était pourvu de sièges avant chauffants et ventilés avec système de massage. Bien plus pépères que les sièges figurant dans les véhicules de grandes marques européennes, ils offrent toutefois un bon support et sont pratiquement ajustables à l'infini. En combinant le nirvana dans lequel on se trouve avec les sièges et le roulement onctueux de la voiture, on se croirait dans une sorte de paradis terrestre. Ajoutez la puissante sonorité du système audio Bose à tout cela et je suis prêt pour un voyage transcontinental. Rendre la vie aussi paisible que possible sur la route est véritablement une autre spécialité Cadillac.

Ma voiture d'essai n'était pas pourvue du système de navigation optionnel à reconnaissance vocale, mais elle m'a bien gâté avec le régulateur de vitesse adaptatif (ACC) qui fonctionne à l'aide d'un radar. Il maintient automatiquement une distance prédéterminée derrière un véhicule plus lent. Lorsque ce dernier ne représente plus un obstacle, la DTS revient à la vitesse sélectionnée auparavant. Ah oui, il fonctionne remarquablement bien tout comme les phares Intellibeam de Cadillac. Intellibeam active automatique les feux de route ou de position selon l'intensité lumineuse des environs et la détection d'autres sources de lumière.

(Photo : Rob Rothwell, Auto123.com)

Conduire la DTS dans les courbes serrées et sur les longues routes est un vrai plaisir. Ce n'est rien qui puisse se rapprocher d'une Béhème de série 7 au niveau du comportement routier, mais elle n'a pas été conçue pour ce motif de toute façon. La DTS m'a bien surpris par sa ténacité lorsqu'elle est poussée dans les courbes. Certes, le roulis était présent, mais contrairement aux boulevardières de luxe du passé, la DTS tient sa trajectoire de manière satisfaisante dans toutes les situations de virage même si la sensation transmise par la direction est minimale tout au plus. Si un comportement plus vif fait partie de la liste de vos souhaits, la DTS peut être équipée de la suspension magnétique (Magnetic Ride Control ou MRC) qui s'ajuste jusqu'à 1 000 fois à la seconde aux conditions routières et à la conduite tout en minimisant le roulis et les pertes de stabilité en virage.

(Photo : Rob Rothwell, Auto123.com)

Si jamais votre conduite excède les capacités de la DTS, le programme de contrôle stabilité StabiliTrak la remettra sur le droit chemin en appliquant le freinage sur la ou les roues appropriées et en jouant sur la puissance du moteur. Si ce type de technologie s'avère efficace pour prévenir les dérapages et les pertes de contrôle, rien ne vaut le gros bon sens pour assurer la sécurité des passagers. Malheureusement, comme dans la politique, le gros bon sens ne fait pas toujours acte de présence derrière le volant. Dans ces moments peu enviables, la DTS est bien pourvue en ce qui concerne la sécurité des passagers, car on y retrouve les coussins gonflables frontaux, les coussins gonflables latéraux intégrés aux sièges et enfin, les rideaux gonflables latéraux pour les deux rangées de sièges.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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