Habitacle
Au cours des dernières années, la société DaimlerChrysler nous a habitués à une finition plus sérieuse, qui n'a rien à voir avec ce qu'elle proposait il y a tout juste dix ans. La Magnum perpétue cette tendance avec brio, puisque la qualité des matériaux utilisés est presque irréprochable. En fait, mis à part le cadrage du sélecteur de vitesses qui semble directement issu de la Plymouth Coronet 1970, j'ai été étonné par la présentation, la qualité d'assemblage et la finition de l'habitacle de la Magnum, qui peut désormais ridiculiser plusieurs japonaises à ce chapitre.
La planche de bord, esthétique et ergonomique, propose un bloc de cadrans circulaires sur fond blanc et en relief, avec éclairage électroluminescent du plus bel effet. Malheureusement, je ne peux pas dire que les commandes des essuie-glace, du système audio et de navigation et de l'ordinateur multifonction m'ont épatées par leur facilité d'utilisation. Mais en y pensant bien, la majorité des accessoires de la Magnum proviennent de chez Mercedes-Benz, ce qui explique bien des choses. Les Allemands sont réputés pour bien faire les choses, mais aussi pour faire de façon complexe, ce qui est tout simple.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'habitacle de la Magnum est non seulement vaste, mais également loin d'être une source de stress pour les claustrophobes. La ceinture de caisse élevée alliée au faible porte-à-faux donne cependant l'impression d'être assis très bas dans la voiture, ce qui n'est pas nécessairement le cas. En fait, le conducteur a le sentiment de faire corps avec le véhicule, ce qui est tout de même prodigieux sur une voiture familiale. Évidemment, l'espace accordé aux jambes et à la tête est plus que suffisant, et les nombreux espaces de rangement sont à la fois pratiques et bien disposés. Les sièges avant sont relativement fermes, mais extrêmement confortables pour de longues randonnées. Quant aux places arrière, elles sont non seulement spacieuses, mais aussi très confortables, du moins pour deux personnes.
Mécanique
Pour que la Magnum puisse être offerte à prix concurrentiel, il fallait lui dénicher une mécanique déjà développée, peu coûteuse, mais tout de même adéquate. La version SE, qui prend le rôle de modèle de base, est donc livrée avec un V6 de 2.7 litres développant 190 chevaux, le même qui prenait place sous le capot de l'Intrepid. Convenable sans être excitant, il est remplacé dans la version SXT par un autre V6, cette fois-ci d'une cylindrée de 3,5 litres, qui livre 250 chevaux et 250 lb/pi de couple. Beaucoup plus souple et performant, il permet à la Magnum d'offrir des accélérations vives, et de dégager un agrément de conduite intéressant. Cependant, pour des performances de haut niveau, la version R/T s'impose. Directement issu des camionnettes Ram, le moteur V8 HEMI de 5.7 litres offre une puissance notoire de 340 chevaux, et un couple de 390 lb/pi. Naturellement plus gourmand que les V6 (13,4 litres/ 100 km), ce moteur peu contribuer à enfoncer son conducteur dans son siège, pendant un long moment. Dès le départ, son vrombissement se fait sentir jusque dans les tripes, et ne semble jamais vouloir cesser. Il ne dégage pas seulement une belle sonorité, mais permet également à la voiture de franchir le 0-100 km/h en tout juste 6 secondes. Avec de tels chiffres, la Magnum peut donc se mesurer aux meilleures sportives du moment, sans jamais être prise au ridicule.
Au cours des dernières années, la société DaimlerChrysler nous a habitués à une finition plus sérieuse, qui n'a rien à voir avec ce qu'elle proposait il y a tout juste dix ans. La Magnum perpétue cette tendance avec brio, puisque la qualité des matériaux utilisés est presque irréprochable. En fait, mis à part le cadrage du sélecteur de vitesses qui semble directement issu de la Plymouth Coronet 1970, j'ai été étonné par la présentation, la qualité d'assemblage et la finition de l'habitacle de la Magnum, qui peut désormais ridiculiser plusieurs japonaises à ce chapitre.
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| Photo: Antoine Joubert , Auto123.com |
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| Photo: Antoine Joubert , Auto123.com |
Mécanique
Pour que la Magnum puisse être offerte à prix concurrentiel, il fallait lui dénicher une mécanique déjà développée, peu coûteuse, mais tout de même adéquate. La version SE, qui prend le rôle de modèle de base, est donc livrée avec un V6 de 2.7 litres développant 190 chevaux, le même qui prenait place sous le capot de l'Intrepid. Convenable sans être excitant, il est remplacé dans la version SXT par un autre V6, cette fois-ci d'une cylindrée de 3,5 litres, qui livre 250 chevaux et 250 lb/pi de couple. Beaucoup plus souple et performant, il permet à la Magnum d'offrir des accélérations vives, et de dégager un agrément de conduite intéressant. Cependant, pour des performances de haut niveau, la version R/T s'impose. Directement issu des camionnettes Ram, le moteur V8 HEMI de 5.7 litres offre une puissance notoire de 340 chevaux, et un couple de 390 lb/pi. Naturellement plus gourmand que les V6 (13,4 litres/ 100 km), ce moteur peu contribuer à enfoncer son conducteur dans son siège, pendant un long moment. Dès le départ, son vrombissement se fait sentir jusque dans les tripes, et ne semble jamais vouloir cesser. Il ne dégage pas seulement une belle sonorité, mais permet également à la voiture de franchir le 0-100 km/h en tout juste 6 secondes. Avec de tels chiffres, la Magnum peut donc se mesurer aux meilleures sportives du moment, sans jamais être prise au ridicule.