Bref, la Dodge Charger SRT8 2012 se veut tantôt une grande et pratique berline familiale, tantôt un joujou abordable mais ultra puissant venant de la marque la plus virile qui soit.
Allez voir Infiniti, BMW ou Audi avec 50 000 $ en banque et vous obtiendrez au mieux un moteur à six cylindres - rien qui n'approche ce niveau de férocité, de style et d'attitude rebelle.
En revanche, votre concessionnaire Dodge le plus près vous laissera repartir avec une berline volumineuse et confortable qui transfère 470 chevaux aux roues arrière et dont le son d'échappement fait penser à Dieu qui bombarderait les cieux à l'aide d'un canon automatique.
Si vous n'êtes pas du genre à pratiquer le yoga sur un tapis de soya ou à porter trois vestes de laine pour rester au chaud après le souper, le calcul est simple.
En pleine accélération, la Dodge Charger SRT8 retentit sur plusieurs centaines de mètres tout en acculant ses occupants au fond de leurs sièges. Les poussées et les grondements du gros V8 s'avèrent magnifiquement inappropriés pour une voiture capable de prendre soin de vos petits.
Sur la piste, elle impressionne tout autant, entre autres grâce à une direction précise et à une tenue stable, même quand on roule à fond. L'effort requis par le volant à base plate pour diriger la corpulente berline dans les virages m'a paru juste à point. Pendant qu'elle attaque les points de corde, on sourit parce que l'échappement produit une trame sonore digne des années 1960. Pas mal pour une voiture familiale aussi conviviale et abordable!
Après quelques tours seulement, ce journaliste riait dans sa barbe en voyant la Charger SRT8 se mouvoir et réagir comme un bolide beaucoup plus petit. Les ingénieurs lui ont attribué les réflexes d'une berline sport compacte et très agile. Ils méritent des points supplémentaires pour les freins Brembo qui, en dépit du manque typique de sensation dans la pédale, refroidissent habilement les ardeurs du monstre, même quand les composantes chauffent.
Par ailleurs, la conduite en ville se révèle drôlement agréable. Non, je ne parle pas de l'économie d'essence, mais plutôt de la direction légère, de la visibilité adéquate, de la facilité d'accès et de la douceur de la boîte automatique. Imaginez une bombe à quatre portes qui deviendrait votre meilleure amie dans la vie de tous les jours. La Dodge Charger SRT8 2012 est bruyante, politiquement incorrecte et fière de l'être. Autrement dit, une vraie Américaine.
Allez-y, traitez-moi de redneck, de punk ou d'ignorant qui ne sait pas apprécier (tout comme les gens de la division SRT, d'ailleurs) les sportives de luxe à prix exorbitant. En me dégotant des pneus Blizzak pour l'hiver, je serais tout à fait heureux de conduire cette grosse brute - et de vous faire mordre la poussière - à longueur d'année.
Allez voir Infiniti, BMW ou Audi avec 50 000 $ en banque et vous obtiendrez au mieux un moteur à six cylindres - rien qui n'approche ce niveau de férocité, de style et d'attitude rebelle.
En revanche, votre concessionnaire Dodge le plus près vous laissera repartir avec une berline volumineuse et confortable qui transfère 470 chevaux aux roues arrière et dont le son d'échappement fait penser à Dieu qui bombarderait les cieux à l'aide d'un canon automatique.
Si vous n'êtes pas du genre à pratiquer le yoga sur un tapis de soya ou à porter trois vestes de laine pour rester au chaud après le souper, le calcul est simple.
En pleine accélération, la Dodge Charger SRT8 retentit sur plusieurs centaines de mètres tout en acculant ses occupants au fond de leurs sièges. Les poussées et les grondements du gros V8 s'avèrent magnifiquement inappropriés pour une voiture capable de prendre soin de vos petits.
Sur la piste, elle impressionne tout autant, entre autres grâce à une direction précise et à une tenue stable, même quand on roule à fond. L'effort requis par le volant à base plate pour diriger la corpulente berline dans les virages m'a paru juste à point. Pendant qu'elle attaque les points de corde, on sourit parce que l'échappement produit une trame sonore digne des années 1960. Pas mal pour une voiture familiale aussi conviviale et abordable!
Après quelques tours seulement, ce journaliste riait dans sa barbe en voyant la Charger SRT8 se mouvoir et réagir comme un bolide beaucoup plus petit. Les ingénieurs lui ont attribué les réflexes d'une berline sport compacte et très agile. Ils méritent des points supplémentaires pour les freins Brembo qui, en dépit du manque typique de sensation dans la pédale, refroidissent habilement les ardeurs du monstre, même quand les composantes chauffent.
Par ailleurs, la conduite en ville se révèle drôlement agréable. Non, je ne parle pas de l'économie d'essence, mais plutôt de la direction légère, de la visibilité adéquate, de la facilité d'accès et de la douceur de la boîte automatique. Imaginez une bombe à quatre portes qui deviendrait votre meilleure amie dans la vie de tous les jours. La Dodge Charger SRT8 2012 est bruyante, politiquement incorrecte et fière de l'être. Autrement dit, une vraie Américaine.
Allez-y, traitez-moi de redneck, de punk ou d'ignorant qui ne sait pas apprécier (tout comme les gens de la division SRT, d'ailleurs) les sportives de luxe à prix exorbitant. En me dégotant des pneus Blizzak pour l'hiver, je serais tout à fait heureux de conduire cette grosse brute - et de vous faire mordre la poussière - à longueur d'année.
Gallerie de l'article