Cet aérodynamisme, en passant, se ressent vraiment à haute vitesse sur une route dégagée, là où son coefficient de traînée de 0,28 et ses caractéristiques anti-soulèvement intégrées se révèlent brillants. Évidemment, c'est sur la route dégagée que toute Corvette moderne excelle, et dans le cas de la nouvelle décapotable, je n'ai ressenti aucun des points négatifs associés aux voitures dépouillées de leur toit. À vrai dire, non seulement ma voiture d'essai était aussi solide que du roc, quelle que soit la surface de roulement ou la vitesse, ne montrant aucune forme de torsion de la carrosserie ou de vibration au niveau du toit rétractable, mais je l'ai vraiment préféré au coupé que j'ai essayé dans un passé récent.
C'est peut-être parce que le coupé était équipée de l'ensemble Performance Maniabilité, comprenant des ressorts, des barres
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| L'autre C6 que j'ai conduit était équipée de l'ensemble Performance Maniabilité, comprenant des ressorts, des barres stabilisatrices et des amortisseurs plus rigides, entre autres, mais cette décapotable avait la suspension de base, beaucoup mieux adaptée à la conduite de tous les jours. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
stabilisatrices et des amortisseurs plus rigides, en plus d'un tas d'autres caractéristiques plus relevées, et que la décapotable roulait sur la suspension de base. Mon point de vue est que cette option de suspension améliorée de 2170$ est idéale si vous passez vos week-ends sur la surface lisse d'une piste de course, mais si ce n'est pas le cas, vous pouvez aisément oublier cette configuration qui vous compliquera la vie dans votre conduite de tous les jours. Non seulement elle est plus rigide, donc moins confortable, mais les imperfections de la route feront bondir la voiture dans tous les sens, ce qui causera une perte de traction et, bien sûr, vous poussera à rouler moins rapidement.
Je n'avais rien à reprocher à ma voiture décapotable d'essai. Elle était agréable à conduire à travers la ville, et vraiment facile à conduire rapidement. Quand je dis cela, je ne voudrais pas commencer à la comparer à la stabilité d'une Porsche 911 Turbo, par exemple, particulièrement sur un chemin sinueux sous la pluie. Entre les mains de la plupart des conducteurs, la Porsche va la bouffer pour le petit déjeuner et reviendra pour la suite, mais cela est plutôt dû à sa traction intégrale
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| Le moteur V8 de 6 litres de 400 chevaux est beaucoup plus raffiné que la note gutturale de son échappement ne le laisse entendre au départ, tournant librement jusqu'à sa ligne rouge de 6500 tours-minute avec une sonorité absolument divine. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
qu'aux 15 chevaux supplémentaires qui se trouvent sous le capot arrière de la voiture allemande. Même une 911 à propulsion inspire plus confiance que n'importe quelle Corvette, mais ceci dit, il peut être un peu biaisé de comparer quelque chose qui coûte environ 30,000$ de plus sous sa forme de base. Ajoutez-y quelques options, dont certaines sont de série avec la 'Vette, et la Porsche atteindra un prix inabordable plus rapidement qu'elle pourrait atteindre les soixante milles à l'heure.
Ainsi, si l'on met les choses en perspective, je n'ai jamais eu autant de plaisir avec une voiture sous les 80,000$. Le moteur V8 de 6 litres de 400 chevaux est beaucoup plus raffiné que la note gutturale de son échappement ne le laisse entendre au départ, tournant librement jusqu'à sa ligne rouge de 6500 tours-minute avec une sonorité absolument divine. La boîte manuelle à six vitesses (une transmission automatique, aussi à six vitesses, légèrement moins sportive mais néanmoins sophistiquée, et dotée d'un mode manuel, est aussi disponible) passe bien d'un rapport à l'autre, demandant une poussée forte, sans être héroïque, tout comme sa pédale d'embrayage bien équilibrée.
Il pleuvait quand je suis allé prendre possession de la voiture, et la pensée des jours ensoleillés de l'été, combinée à l'ironie d'avoir un coupé
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| Un moteur ayant autant de couple que celui de la Corvette pourrait très bien laisser l'arrière de la voiture partir en dérapage si l'on relâche l'embrayage trop vite lors d'une rétrogradation. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Corvette au lieu d'une décapotable pendant ces jours-là, fut la seule ombre au tableau de ce qui fut une promenade agréable. J'ai conduit plusieurs puissantes voitures sport à propulsion sous la pluie par le passé, et je dois normalement faire preuve d'une certaine politesse envers elles, du moins jusqu'à ce que je me sois habitué à elles. Aussi, j'y allais délicatement sur l'accélérateur, en changeant de vitesses une ou deux fois, puis je freinais aussi en douceur, et particulièrement quand je relâchais la pédale d'embrayage - un moteur ayant autant de couple que celui de la Corvette pourrait très bien laisser l'arrière de la voiture partir en dérapage si l'on relâche l'embrayage trop vite lors d'une rétrogradation.
