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BMW X5 2011 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
L'éventail de groupes motopropulseurs du X5 revu à la sauce « Efficient Dynamics », le moteur N55 et la boîte automatique à 8 vitesses en primeur
Le N55 a également largué l’architecture biturbo de BMW au profit d’un turbocompresseur unique faisant appel non à une, mais à deux volutes. Elles sont fixées au bout d’un collecteur d’échappement dont le débit a été optimisé, qui neutralise les oscillations d’échappement opposées tout en soumettant les volutes à un « impact » plus important du flux d’éjection. En d’autres mots, le turbocompresseur peut capter plus d’énergie qui serait autrement perdue lors de la combustion, s’échappant sous forme de chaleur. Il permet également au moteur de produire son couple maximal à seulement 1 200 r/min, assurant ainsi d’extraordinaires reprises en ville.

Il a toujours l’air d’un X5, mais d’un X5 plus éveillé, plus vif. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com)

Dans la culasse, le système de gestion de la levée des soupapes Valvetronic de BMW travaille à parfaire la respiration du moteur afin d’optimiser la consommation et les performances en fonction des intentions du conducteur. Dans le N55, le système Valvetronic et la turbocompression font équipe dans un même moteur BMW pour la toute première fois, et les amateurs de conduite s’en frottent les mains.

On ne parle pas que de travail interne de la motorisation ici : le N55 hérite également de quincaillerie d’appoint moins énergivore et d’accessoires qui améliorent davantage son efficacité. À titre d’exemple, l’alternateur ne recharge la batterie que lors de manœuvres de décélération et de freinage; autrement, il est découplé de l’entraînement par courroie. Cela permet d’économiser du carburant et d’envoyer plus de puissance au bitume.

La pompe à eau s’active également en cas de besoin seulement, demeurant même inactive après un démarrage à froid jusqu’à ce que la température de fonctionnement soit atteinte. Le réchauffement du moteur s’en trouve ainsi accéléré; ensuite, la pompe ne fait circuler que la quantité nécessaire de liquide de refroidissement pour une situation donnée. Elle peut même fonctionner après qu’on ait coupé le contact afin de refroidir le turbocompresseur.

De plus, une nouvelle boîte automatique à huit vitesses (oui, huit!) est désormais offerte de série sur les modèles X5 à essence. Elle hausse la barre de la consommation autoroutière et de l’accélération fixée par la boîte automatique à six vitesses sortante, tout en étant plus légère que cette dernière aussi.

Qu’est-ce que ça veut dire, tout ça? Eh bien, le X5 xDrive35i turbo mettra bientôt à la disposition des acheteurs 40 beaux chevaux et 75 pi-lb de couple de plus que le modèle xDrive30i atmosphérique qu’il remplace, malgré une consommation considérablement moins élevée. Les chiffres officiels n’ont pas encore été dévoilés, mais on peut s’attendre à ce que la facture à la pompe chute d’environ 18 %... même avec la pincée supplémentaire de grande efficacité bavaroise.

La dernière refonte s’est concentrée surtout sur le groupe motopropulseur et l’habitacle. (Photo: BMW)
Justin Pritchard
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Expert automobile
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