ET DES IRRITANTS
La suite de notre essai nous fit découvrir d'autres qualités mais aussi certains défauts de notre nouveau-né. La manoeuvre d'abaissement de la capote est aisée, sauf qu'après qu'une commande électrique s'en est chargée, il faut s'arrêter, descendre de la voiture, ouvrir le coffre et sortir le couvre-capote de ce dernier. D'autres manufacturiers ont mieux résolu ce problème. D'autant plus que l'espace à l'intérieur du coffre est déjà très limité par la transmission intégrale. Dans l'ensemble, les qualités l'emportent largement sur les petits défauts rencontrés. Rarement avons-nous eu la possibilité de conduire une voiture performante aussi confortable et offrant autant de sécurité. Audi est peut-être en train de changer la définition de la nouvelle sportive du XXe siècle.
RETOUR AU QUÉBEC
Si notre essayeur européen a été séduit par la version 225 chevaux du roadster Audi, le coupé TT de 180 chevaux conduit au Québec n'a pas répondu à mes attentes du côté des performances. Il s'est même fait avoir par la Nouvelle Beetle. En plus, la défaillance du synchro du second rapport de la boîte manuelle semble un mal généralisé, à en juger par les commentaires de propriétaires de TT aux États-Unis. Le coupé a aussi démontré qu'il ne s'adressait pas aux claustrophobes en raison d'un habitacle à effet de bunker rendu difficile d'accès par la ligne basse du toit et dans lequel la visibilité latérale laisse à désirer.
Espérons que le look d'enfer du coupé Audi TT sera suffisant pour faire oublier ces quelques déceptions.