Les instruments et l'ordinateur de bord qui trouvent leur place derrière le très beau volant à trois branches sont bien regroupés et demeurent parfaitement lisibles quelle que soit la luminosité. Comme dans le coupé, la présentation intérieure a recours à l'aluminium brossé en maints endroits et le résultat est du plus bel effet.
En revanche, les pédales peuvent s'avérer glissantes lorsqu'on a les souliers mouillés et cela en dépit des petites languettes antidérapantes qui y ont été ajoutées.
MI-BOURGEOISE, MI-SPORTIVE
Le moteur surprend par sa douceur et sa discrétion. Le Roadster ne serait-il qu'un cabriolet tranquille pour baby-boomer sur le retour d'âge? La réponse ne tardera pas à venir! Longuement bloqué derrière une camionnette en direction d'Assise, nous enfonçons l'accélérateur à la première occasion pour obtenir une réaction instantanée. Bref, le temps de réponse du turbo est imperceptible, aussi bien dans la version 180 chevaux que dans la 225 que nous conduisions. Incidemment, la différence majeure entre ces deux moteurs se limite à la grosseur du turbocompresseur et à la présence d'un second échangeur thermique.