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Audi RS 6 2004 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
La puissance époustouflante offre des performances époustouflantes
La revue Motor Trend a réalisé des tests d'accélération de cette berline de 4 057 livres (1 840 kg), et a bouclé le 0 à 60 mph (0 à 96 km/h) en un ahurissant 4,3 secondes. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
Les tests d'accélération m'ont donné un malaise significatif au cou, grâce en partie, encore une fois, du système Quattro. La revue Motor Trend a réalisé des tests d'accélération de cette berline de 4 057 livres (1 840 kg), et a bouclé le 0 à 60 mph (0 à 96 km/h) en un ahurissant 4,3 secondes, et 0 à 100 mph (0 à 162 km/h) en seulement 10,7 secondes. Le quart de mille s'est soldé en 12,63 secondes, atteignant une vitesse de 174,8 km/h (108.64 mph). Motor Trend a aussi testé la voiture en accélération latérale, obtenant 0,89 G sur la piste de dérapage, un résultat à en faire perdre la moumoute. Aux fins de comparaison, ils ont testé la formidable Mercedes-Benz E55 qui n'a obtenu que 0,83 G.

La RS 6 est le premier modèle de Audi à être équipée du Contrôle de Roulement Dynamique (DSC), qui connecte les 4 amortisseurs en diagonale avec des conduits d'huile et une soupape centrale. Lorsque le véhicule est
La RS 6 offre un sens de l'équilibre merveilleux malgré son ratio de poids de 60/40. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
engagé dans une courbe, les mouvements de roulis et de tangage de la carrosserie sont substantiellement réduits par l'application d'une force à l'opposé, généré par l'amortisseur en diagonale. Grâce à son système de suspension innovateur, la RS 6 prend les virages avec un aplomb remarquable. Sa conduite est d'une précision incroyable, peu importe la direction que le conducteur a choisie. En poussant la voiture dans un virage, une légère application de l'accélérateur va entraîner les quatre roues dans la direction voulue, avec une dose parfaite de sous-virage à l'appui. Relâcher l'accélérateur va provoquer du survirage, sans être toutefois excessive ou soudaine. Ayant besoin de seulement 2,3 tours du volant de butée à butée, les transitions de la RS 6 d'une ligne droite et une courbe sont très rapides et sensibles. Grâce à de la résistance dans la direction, qui est un peu lourde, la sensation de la route est superbe. N'atteignant pas une distribution de poids souvent glorifiée mais quelquefois surestimée de 50/50 avant/arrière, la RS 6 offre un sens de l'équilibre merveilleux malgré son ratio de poids de 60/40.
 
Malheureusement, la qualité de roulement raffinée et bien composée de la A6 ne suit pas sur la berline de style course de Audi. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
La tenue de route affûtée de la RS 6 vient avec plus qu'une étiquette de prix financière, elle vient aussi avec étiquette de prix au niveau du confort de roulement, et contrairement au prix de vente, la facture n'est jamais réglée. Malheureusement, la qualité de roulement raffinée et bien composée de la A6 ne suit pas et ne devrait pas, je suppose, étant donné le seuil de performance instauré par Audi sur leur berline de style course. Sur la plupart des surfaces, la conduite est ferme sans être cruel. Par contre, lorsqu'on rencontre des imperfections sur la chaussée, la RS 6 martèle une dégradation au lieu de l'absorber, ce qui transmet les chocs dans la cabine de première classe. Adapter un arrangement d'amortisseurs ajustables par le conducteur à la RS 6 aiderait à réduire les soubresauts lassants, sans toutefois éliminer son habileté à prendre les courbes comme un manège.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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