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Audi RS 6 2004 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
La puissance époustouflante offre des performances époustouflantes
La distinction subtile de la RS 6 est également visible dans l'habitacle richement garni. Si le grondement de son V8 n'est pas assez pour alerter un conducteur ou une conductrice de sa présence à bord d'une RS 6, les appliqués de bon goût sur le volant et la façade du compte-tours le feront, malgré que je doute que quelqu'un puisse avoir besoin de ces derniers
La RS 6 est possiblement l'exemple quintessenciel de la maîtrise d'Audi de construire des intérieurs de haute qualité et bien exécutés. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
pour s'en rappeler. Ma voiture d'essai était habillée d'une sellerie en cuir Nappa de couleur ivoire, qui contrastait intelligemment contre le charbon du tableau de bord et des panneaux de portes. Le plafonnier en alcantara s'agence bien avec le cuir souple. Des accents de bois de peuplier ajoutent une touche de distinction à l'habitacle exécutif de la RS 6.

Audi s'est bâtie une réputation pour construire des intérieurs de haute qualité et bien exécutés, et la RS 6 en est possiblement l'exemple quintessenciel. J'ai bien essayé de trouver un endroit où se trouverait du plastique de qualité inférieure, ou un mauvais alignement de panneaux, mais en vain. Ses sièges Recaro offrent un grand confort et le haut niveau de maintien nécessaire pour tenir les occupants fermement en place lors des situations à grande force centrifuge. Le maintien substantiel deshanches à l'avant était particulièrement apprécié, ce qui empêchait mes jambes de se fatiguer et garder mon derrière en plein centre du siège. La sensation de performance se poursuivait avec un volant gainé de cuir, bien contourné aux positions « 3 » et « 9 ».
 
Une transmission automatique à 5 rapports est la seule disponible dans la RS 6. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
Tombant dans la main droite du conducteur est un levier de vitesses qui contrôle une transmission automatique à 5 rapports, la seule disponible dans la RS 6. Cette boîte à soyeux changements de vitesses dispose d'un mode « Sport » qui retient un rapport plus longtemps et change les vitesses plus agressivement. Si l'on désire remplacer la logique électronique de changement de vitesses par une logique humaine, un mode manuel peut être engagé en poussant le levier dans la partie de droite de sa console métallique. Dans le mode manuel, les rapports peuvent être changés en utilisant soit le levier de vitesses, ou les palettes style-F1 situées derrière les positions « 3 » et « 9 » du volant.
 
La livrée de puissance est brutale à partir du moment que le compte-tours s'agite. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
La RS 6 a été définitivement conçue pour ceux qui prennent plaisir à conduire et qui apprécient des seuils de performance qui poussent une voiture passagère à dépasser l'inspiration, en quelque part au royaume des frémissements. Le noyau de cette expérience est livré par le V8 sophistiqué de Audi de 4,2 litres à DACT et 40 soupapes, incluant deux turbocompresseurs. Ce moteur léger mais puissant est composé partiellement d'un bloc et des têtes en aluminium. Il bénéficie également d'une distribution à réglage variable des soupapes d'admission, assurant qu'un rendement maximal en est continuellement dérivé. Grimper le moteur à sa ligne rouge de 6 700 tr/min n'est jamais un long moment, grâce à ses 107,9 chevaux au litre. La livrée de puissance est brutale à partir du moment que le compte-tours s'agite, malgré un délai pour les turbos à s'activer. Peu importe la révolution du moteur, une sonorité d'échappement profonde, non typique aux Audi, domine les sens auditoires, et on entend à peine un sifflement des turbos.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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