EN ATTENDANT LA SUITE
L'Audi A6 est si belle que les stylistes de la marque n'arrivent pas à dessiner sa remplaçante. Même si elle n'a que quatre ans, la populaire berline allemande doit changer de costume d'ici peu et la haute direction de chez Audi (lire M. Piëch) n'a pas apprécié les premières esquisses du modèle à venir qu'on lui a présentées. À Ingolstadt, on se rappelle trop bien la cuisante défaite encaissée par Ford lorsque la firme américaine a modifié pour la première fois les lignes de son « best-seller », la Taurus. Autrefois louangée pour son joli profil aérodynamique, la Ford de tout un peuple était devenue une voiture banale dont personnne ne voulait. Pas surprenant que M. Piëch ait renvoyé ses designers à leur planche à dessin.
Pour faire patienter la clientèle, Audi ne cesse de multiplier les variantes de l'A6. Après les versions 2,7T et 4,2 V8 de l'an dernier, c'est au tour du modèle Allroad Quattro d'envahir les salles de montre avant de prendre d'assaut les stationnements de tous les centres de ski du Québec. En raison de son exclusivité et de ses nombreuses caractéristiques inédites, nous avons décidé de consacrer une présentation séparée à l'Allroad pour nous concentrer ici sur les autres A6. Ces dernières reçoivent cette année un certain nombre de petites modifications qui permettront d'identifier le millésime 2001.