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Audi A5 2.0 TFSI quattro 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Jamais un coupé deux portes n'a eu autant fière allure
Pareil, pas pareil
Alors que le design extérieur de la A5 me plaît énormément, l'intérieur me laisse plutôt indifférent. Adieu les textures variées, les commandes douces au toucher et l'ergonomie originale. Avec ces changements, le tableau de bord me donne l'impression que tout est produit de manière froide et industrielle, sans grande attention ni qualité artisanale. Je ne dis pas que l'assemblage et la finition ne sont plus exemplaires -- au contraire. Je constate juste que l'aménagement intérieur ne me fait plus sentir aussi chaleureusement accueilli. Peut-être que les sièges chauffants manquaient simplement de jus...

Le polyvalent et très populaire moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres est enfin disponible.

Parlant des sièges, ils sont toujours aussi enveloppants, confortables et parfaits pour de longues promenades. Le bloc de commandes et l'interface de la climatisation demeurent complexes mais, à la longue, on finit par se rappeler qu'il faut appuyer sur l'un des quatre boutons entourant les molettes avant de modifier les réglages de confort. Par ailleurs, j'ai trouvé le levier de vitesse trop grand et un peu difficile à manipuler proprement avec le siège du conducteur descendu au plus bas (ma position préférée). Remarquez, il ne s'agit là que de petits irritants qui ne terniront jamais une étoile comme la A5.

Un petit moteur intéressant
Grande nouveauté pour 2010 : le polyvalent et très populaire moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres est enfin disponible. Ici, il génère 211 chevaux et un couple de 258 livres-pied. Les alternatives offrent un V6 de 3,2 litres (265 chevaux) et un redoutable V8 de 4,2 litres (354 chevaux) réservés à la S5. Bien que le 2.0T n'offre pas une grande puissance, il compense amplement avec son couple supérieur au V6 et son poids considérablement réduit.

Si vous voulez mon avis, optez pour la A5 2.0T, gardez les 15 000 $ de différence avec la version S5, modifiez l'ordinateur et investissez dans un système d'échappement à plus gros débit. De cette façon, vous obtiendrez une cavalerie d'au moins 300 chevaux et vous aurez suffisamment de monnaie en réserve pour acheter de nouvelles jantes plus stylisées et même un voyage d'une semaine à Cuba. Que dites-vous de ça?

Le petit moteur turbo autorise des décollages assez explosifs et, si vous réussissez à bien doser la pédale d'embrayage légère et peu progressive, vous atteindrez les 100 km/h en 6,5 secondes environ. Les reprises sont étonnamment rapides; le turbocompresseur semble toujours actif et prêt à tourbillonner. La direction m'a également paru légère, mais elle s'alourdit joliment au fur et à mesure que la vitesse augmente. La A5 tient bien la route, bien que son poids de plus de 1600 kilos (3520 livres) soit difficile à cacher.

L'Audi se comporte en vraie grande routière, décontractée et dépourvue de la colère paranoïaque qui caractérise la BMW Z4.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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