MÉCANIQUE
Comme sa devancière, l'A4 nouvelle cuvée propose deux motorisations : la première, un quatre cylindres turbocompressé de 1,8 litre dont la puissance a été portée à 170 chevaux l'an dernier ; la seconde, un nouveau V6 de 3 litres pour remplacer l'ancien 2,8 litres. Avec 27 chevaux additionnels, la puissance de ce V6 atteint maintenant les 220 chevaux. Mais la principale différence réside dans le couple à bas régime et dans la courbe de puissance plus linéaire. Encore une fois, l'objectif a été atteint pour les deux moteurs.Dernière nouveauté, une boîte de vitesses à variation continue vient s'ajouter aux boîtes manuelles (à cinq rapports pour la 1.8T et à six rapports pour le V6) et à l'automatique bimodale Tiptronic à cinq rapports. Baptisée Multitronic, cette nouvelle boîte de vitesses vise à offrir le meilleur des deux mondes. De ce premier contact, nous avons retenu sa fluidité. Attendons de faire un essai plus long avant de prononcer le verdict final.
COMPORTEMENT
Si les nouvelles lignes de cette berline manquent de caractère, il en va tout autrement de son comportement sur la route. Il convient cependant de préciser que nous avons parcouru environ 300 kilomètres au volant des nouvelles A4, et ce, dans des conditions idéales (sur des routes aussi lisses qu'une table de billard) et perturbantes (une pluie intermittente). Des modifications apportées aux trains roulants réduisent le débattement et permettent de mieux supporter la conduite musclée. Audi a retravaillé la suspension avant (à bras multiples) et conçu une nouvelle suspension indépendante à l'arrière.Ceux qui en veulent plus peuvent se tourner vers la fougueuse S4, sans doute le modèle qui se rapprocherait le plus d'une Porsche quatre portes, si cela devait exister. Il s'agit cependant de la S4 de première génération, qui demeure inchangée en 2002. Pour la nouvelle S4, élaborée à partir de l'A4 de deuxième génération, il faudra patienter jusqu'à l'an prochain.