Au printemps prochain, deux moteurs pourront animer le cabriolet A4: un V6 de 3,0 litres et un quatre-cylindres turbo de 1,8 litre. D'ici là, seul le 3,0 litres sera offert. Tout en aluminium et bénéficiant de cinq soupapes par cylindres, ce V6 déploie 220 chevaux à 6300 tr/min et offre un couple de 221 lb/pi à seulement 3200 tr/min. Accouplé à la boîte Multitronic, ce V6 offre de bonnes performances. Toutefois, sa sonorité est ennuyeuse alors que l'échappement à double sortie, qui semblait pourtant prometteur, tient plutôt le rôle d'un figurant muet.
Sur la route, le comportement du cabriolet A4 ressemble davantage à celui d'une berline que d'un roadster. Certes, la rigidité et le bon équilibre du châssis procurent de l'assurance et du plaisir dans les courbes. Toutefois, son poids élevé et l'absence de la traction intégrale le font sous-virer légèrement, une caractéristique dont ne souffre pas une A4 Quattro, réputée neutre dans les virages.
La position de conduite est basse et rappelle celle du TT roadster. De même, le tableau de bord emprunte quelques petites touches au TT, dont ses bouches d'aération rondes cerclées d'aluminium. Par ailleurs, nous avons été impressionnés par l'insonorisation de l'habitacle. En effet, peu importe la vitesse (capote ouverte), les passagers avant peuvent discuter sans élever la voix ou écouter le système audio Bose de 225 watts sans devoir mettre le volume à tue-tête. Les nouvelles suspensions avant et arrière en aluminium et la qualité des pneumatiques (Pirelli P6) ne sont d'ailleurs pas étrangers à ce silence de roulement hors du commun.
Quant à la sécurité, elle est assurée par quatre coussins gonflables (frontaux et latéraux), des arceaux de sécurité arrière se déployant automatiquement en cas de tonneaux et un châssis renforcé avec portières bourrées d'éléments antichoc en cas de collision latérale.