Notre premier contact avec la nouvelle A4 nous a tout de même permis de constater qu'il ne s'agissait pas de voeux pieux. Les changements promis sont palpables, évidents même. L'auteur de ces lignes s'est empressé de s'asseoir sur la banquette arrière, derrière le conducteur, un collègue qui venait de régler son siège en fonction de sa grande taille. Dans ces conditions, le dégagement pour les jambes est un peu juste, mais il aurait été inexistant dans l'ancienne A4 !
Même si l'habitacle a été redessiné, les habitués de la marque ne seront pas dépaysés. Ce n'est pas un reproche, car les Audi possèdent une réputation enviable tant pour leur présentation intérieure que pour leur finition rigoureuse et la qualité des matériaux employés. L'aspect fonctionnel n'est pas en reste, avec une ergonomie sans faille et la présence de nombreux rangements, aussi vastes que bien disposés. En terminant, mentionnons que le lecteur de disques compacts fait désormais partie de l'équipement de série. Alléluia !
DEUX MOTORISATIONS, TROIS BOÎTES DE VITESSES
Même si sa remplaçante a fait l'objet d'un rafraîchissement au chapitre du design, à l'intérieur comme à l'extérieur, on reste en terrain connu. De même, la carrosserie, typiquement Audi, manque singulièrement d'éclat. A priori, on dirait une A6 diminuée; un oeil profane aura tôt fait de confondre l'une et l'autre.
Par contre, on ne peut pas reprocher à la nouvelle A4 de manquer de caractère. Les modifications apportées semblent avoir atteint leur but : réduire le débattement pour mieux supporter la conduite sportive. Pour ce faire, on a retravaillé la suspension avant (à bras multiples) et conçu une nouvelle suspension indépendante pour le train arrière.