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Toyota FJ Cruiser 2010 : premières impressions

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Justin Pritchard
Grâce à une approche simple, le FJ Cruiser occupe une place unique au sein de la gamme de 4x4 de Toyota
Le Toyota 4-Runner 2010 regorge de gadgets sophistiqués destinés à enrichir le confort, la sécurité, la commodité et le rendement hors route. On pourrait le qualifier du canif suisse de l’industrie automobile : un outil toujours pratique qui s’avère utile dans toutes sortes de situations. Outre sa batterie de trucs et de quincaillerie imaginés spécialement pour les sentiers, il profite d’un petit côté obligeant et familial.

Le FJ Cruiser se révèle un des 4x4 les plus reconnaissables aujourd’hui.

Le Toyota FJ Cruiser, lui, désigne le polyvalent cousin commercial du 4-Runner. Le même sang boueux coule dans ses veines, mais Toyota l’a créé pour le conducteur privilégiant les habiletés hors route.

C’en est évident du premier coup d’œil. Le FJ Cruiser se révèle un des 4x4 les plus reconnaissables aujourd’hui, revêtant une carrosserie évoquant à la fois l’original FJ 40, un camion Lego et un module lunaire. Le style rétro tombe dans la catégorie des Volkswagen Beetle et Chrysler PT Cruiser; Toyota s’est amusée à moderniser et vivifier des formes classiques.

Ce look rétro témoigne de l’enthousiasme du FJ pour les aventures de week-end. À l’opposé des dispositifs et systèmes qui font le travail pour le conducteur, l’idée ici était de faire renaître la gaieté du bon vieux temps, à l’aide d’une approche d’homme à tout faire.

Vous n’y trouverez pas de système de contrôle de randonnée ou de sélecteur de terrain multimode. Traduction : guider le FJ Cruiser sur un méchant bout de sentier muletier est peut-être plus exigeant… mais plus gratifiant aussi. Ce manque de gadgets électroniques sophistiqués est compensé par la garde au sol, les angles d’approche et les pneus hors route plus mordants.

Le FJ Cruiser peut même retenir les services d’une boîte manuelle. Certains préféreront l’automatique, mais la version manuelle à six rapports plaira aux conducteurs qui aiment changer leurs propres vitesses.

Dans mon modèle d’essai, cette dernière était boulonnée à une boîte de transfert 4x4 avec gamme basse. On passe de deux à quatre roues motrices à l’aide d’un viril coup de levier, et le FJ ne bronche devant pratiquement rien en mode 4-LO, où persévérance et couple sont à l’honneur. En effet, le FJ laisse le terrain le plus menaçant allègrement derrière lui. Le conducteur patient découvrira que les freins et le gaz n’ont pas besoin d’être traités aux petits oignons.

Le FJ Cruiser hérite du V6 de quatre litres récemment retravaillé de Toyota.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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