Essai: Volvo S40 2.4i 2006
Les moteurs à cinq cylindres sont relativement rares dans le monde automobile. On voit plus souvent des moteurs à quatre, six ou huit cylindres, parfois 10 ou même 12 dans le cas des supervoitures et des bolides de très grand luxe. Tous ces chiffres pairs peuvent nous laisser croire qu'un moteur doté d'un nombre impair de cylindres fonctionne avec autant de douceur qu'un pit-bull à trois pattes. Or, celui à cinq cylindres de la berline compacte S40 de Volvo est la preuve du contraire. Comme s'il défiait les lois de la nature, ce moteur de 2,4 litres génère discrètement une puissance respectable de 168 chevaux à 6000 tr/min et un couple de 170 lb-pi à 4400 tr/min. Ce rendement est adéquat pour assurer des déplacements vifs et énergiques du lever jusqu'au coucher du soleil, mais il n'est aucunement suffisant pour faire de la S40 une berline «sport». Pour ce faire, il faut opter pour la version T5 avec moteur turbocompressé de 218 chevaux. Mon modèle d'essai cette semaine arborait le plus raisonnable des deux moteurs.