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Porsche 911 Carrera S 2012 : essai routier

Porsche 911 Carrera S 2012 | Photo : Olivier Delorme
Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
La fontaine de Jouvence
Personne n’aime vieillir, et c’est pourquoi la fontaine de Jouvence est un mythe qui existe depuis la nuit des temps. Bien des gens tentent de rester jeunes, ou d’avoir l’air plus jeune, avec des résultats discutables.

De toute évidence Porsche a trouvé cette mythique fontaine de Jouvence, et nous cache son emplacement. La Porsche 911 Carrera S 2012 en a bu, s’est baignée dedans et en conserve même dans un petit pot attaché autour de son cou. Très peu de modèles demeurent aussi près du concept original comme la 911, physiquement et spirituellement.

Motorisation pure
La Porsche 911 2012 semble ne jamais avoir dérapé de ses racines de voiture sport, même si elle aurait pu éventuellement s’embourgeoiser, devenant plus grosse et plus lourde. Mais non : la toute dernière génération de la 911, nom de code 991, est pure et viscérale.

La puissance est à la hausse cette année. La Porsche 911 Carrera S 2012 obtient un 6-cylindres à plat de 3,8 L qui développe 400 chevaux et un couple de 310 lb-pi, soit 15 étalons de plus que l’an dernier. Sa boîte manuelle à 7 rapports est une nouveauté dans l’industrie, alors qu’une automatique à 7 rapports avec double embrayage est optionnelle.

Équipée de cette dernière, la 911 Carrera S dévore le 0-100 km/h en 4,3 secondes et, selon Porsche bien sûr, excède 300 km/h si vous avez envie de visiter l’arrière d’une voiture de police. Mais les données de performance ne constituent qu’une partie de l’histoire.

À pleins gaz, le cri mélodieux du 6-cylindres à plat est enivrant, plus que celui de n’importe quel autre moteur à 6 cylindres que j’ai entendu dans une voiture de production. Il y a tellement de muscle et d’agressivité dans ce moteur que je me demande qui a vraiment besoin des 100 chevaux supplémentaires fournis dans la version Turbo. En mode Sport Plus, les changements de rapport sont violemment rapides.

Et malgré la puissance et le festin auditif, la 911 Carrera S consomme de l’essence à un rythme très raisonnable. Bon, l’acheteur d’une voiture de 100 000 $ s’en fout probablement, mais sachez qu’en conduite normale à des vitesses légales, une moyenne sous la barre des 10 L/100km n’est pas une fantaisie.

Habitacle plus grand
La nouvelle 911 s’habille d’un nouveau design intérieur, avec une console centrale similaire à celle de la Panamera, moins massive mais criblée d’autant de boutons. De plus, l’habitacle de couleur rouge s’agence sublimement avec la carrosserie peinte en gris.

L’empattement de la 991 s’est étiré de 100 mm, alors que la longueur hors tout a été augmentée d’environ 50 mm. C’est apparent lorsqu’on tente de prendre place dans l’un des deux sièges arrière, passant de « oubliez ça » à « presque tolérable ».

Traditionnellement chez Porsche, la finition est impeccable, avec une épaisse moquette couvrant les planchers, de la peau de vache couvrant les sièges et le tableau de bord, et un ensemble de commandes solide. Je ne m’habitue toujours pas au contact du côté gauche du volant, mais les propriétaires s’y feront rapidement.

Aussi comme d’habitude chez Porsche, on bénéficie d’un choix presque infini de combinaisons de coloris, de garnitures et d’options : on peut personnaliser notre 911 à souhait et s’assurer qu’elle ne soit pas identique à celle du voisin.

Instantanément reconnaissable
Personne ne se trompera en regardant cette voiture : il s’agit d’une 911 et rien d’autre, et c’est ce qui est fascinant. La voiture figure parmi nous depuis 1963, et son look est toujours sublime. Plus que jamais, la 911 dispose d’un corps svelte, musculaire très désirable.

Au cours des années, la voiture est devenue plus large, plus aplatie et plus agressive, mais n’a jamais changé au point de se distancer du sketch original. Comme j’ai mentionné plus tôt, Porsche sait où se trouve la fontaine de Jouvence et l’utilise à bon escient.

Et grâce aux aides électroniques à la conduite, Porsche peut conserver la tradition de la 911, son moteur traînant au-delà de ses roues arrière. Cette voiture jadis difficile à conduire (surtout en hiver) est devenue une bête plus facile à dompter pour les moins aguerris au volant.

Vous aimez les options?
La concurrence comprend la BMW 650i, la Audi R8 et, de façon discutable, la Nissan GT-R. Puisque les Porsche sont des voitures « à la carte », des caractéristiques normalement proposées de série à ce prix ne le sont pas. À 110 000 $, la Porsche 911 Carrera S 2012 ne comprend pas certains équipements de confort et de commodité auxquels on s’attend à obtenir, comme des sièges chauffants, par exemple. Bien équipée, notre voiture d’essai se détaille à tarif étourdissant de 147 000 $.

Mais bon, quelques milliers de plus ou de moins pour une machine aussi excitante, personnalisée à notre goût, ce n’est pas si pire, non? La 911 est un classique défiant le temps, et ne cesse de s’améliorer chaque fois qu’elle est redessinée par Porsche. De la sonorité de son moteur à sa cabine somptueuse, en passant par les performances brillantes, la série 991 de la 911 peut causer une sérieuse dépendance. Elle peut même vous faire sentir plus jeune.

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    Expert automobile
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