Mitsubishi Outlander 2004
Vingt chevaux en renfort...
De nos jours, il est à peu près impossible pour un constructeur, de présenter une gamme complète de véhicules sans offrir au moins un utilitaire sport. Ce marché, en constante progression, permet à plusieurs manufacturiers d'augmenter de façon drastique leurs nombres d'unités vendues et par le fait même, d'obtenir des profits plus intéressants. Arrivée en 2003 au Canada, la firme japonaise Mitsubishi a rapidement su s'adapter au marché, en lançant un nouvel utilitaire compact, concurrent des populaires Honda CR-V, Toyota Rav4, Ford Escape et autres. En tant que nouveau joueur canadien, il est évident que Mitsubishi n'espérait pas surpasser les ventes des meilleurs vendeurs de la catégorie, mais encore faut-il offrir un produit compétitif et attirant.
Ayant conduit l'Outlander dès son lancement en 2003, j'avais été impressionné par l'ensemble du véhicule, mais je déplorais le manque flagrant de puissance et la faiblesse de la boîte automatique. Cette année, Mitsubishi a techniquement augmenté la puissance de cet utilitaire, qui en avait bien besoin. Voyons si cette amélioration est suffisante afin de placer l'Outlander parmi les meilleurs.
Carrosserie
S'il y a un point de l'Outlander qu'on ne peut dénigrer, c'est bien son aspect visuel. Comme c'est le cas avec plusieurs autres marques, les utilitaires compacts sont des produits avec lesquels les designers s'amusent en donnant un style à la fois accrocheur et unique. Par exemple, vous conviendrez avec moi que le Rav4 de Toyota est drôlement plus inspiré que les Camry et Corolla, qui sont à mon sens un synonyme de banalité. Chez Mitsubishi, la même approche a été appliquée, et avec succès.
L'Outlander est caractérisé par son immense museau plongeant, ses pare-chocs et bas de caisse de couleur contrastante, son becquet arrière, ses feux arrière à lentille claire et son porte-bagages de toit tubulaire. Le résultat est à mon sens tout à fait réussi puisqu'il présente à la fois un look aventurier et élégant. Il faut dire que peint en noir comme le véhicule qui m'était prêté, je ne pouvais faire autrement que d'être séduit.