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Mazda MX-5 GT TRCE 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Maintenant rafraîchie, la MX-5 offre encore plus de style, de saveur et de son
Il faut que je l’avoue: j’éprouve une affection profonde pour la Mazda MX-5. Ce n’est pas simplement une question de toit rétractable, de riche tradition ou même de design dynamique. Non, sa véritable beauté réside plutôt dans ses gènes et s’observe sur la route. On pourrait presque parler de la voiture sport par excellence : très amusante à conduire, très agile, économe d’essence, rapide et prête pour la piste.

Soulignons les nouvelles jantes, le nouveau pare-chocs avant et le museau moins arrondi qu’autrefois.

Nouveau visage
Pour 2009, les designers de Mazda ont délaissé le côté jovial de la voiture pour lui conférer une plus grande agressivité. Soulignons les nouvelles jantes, le nouveau pare-chocs avant et le museau moins arrondi qu’autrefois. Les feux arrière ont aussi été remodelés. Si vous avez toujours trouvé la MX-5 un peu trop «clown» au plan visuel, la toute dernière chirurgie plastique vous convaincra finalement.

Il y a d’autres améliorations, bien entendu, le constructeur s’étant attardé à corriger les principales lacunes soulevées par les propriétaires de MX-5. Tout a été fait avec classe et grand soin de façon à ne pas compromettre la personnalité même de la petite Japonaise.

Nouveau son

La plus récente version du moteur MZR de 2,0 litres fournissait une puissance adéquate, mais on ne pouvait en dire autant de sa sonorité et de sa douceur à haut régime… jusqu’à aujourd’hui.

En effet, les ingénieurs ont allongé les rapports de la boîte afin de diminuer le régime du moteur à haute vitesse et ils ont modifié le système d’admission en greffant un «rehausseur de son d’induction», autrement connu sous l’acronyme ISE. Le grognement du moteur est ainsi dirigé vers le conducteur, donnant l’impression que la MX-5 a plus de mordant. Le dispositif ISE fait appel à des conduits additionnels et à une soupape à clapet dans l’admission. Le son qui en résulte en pleine accélération semble digne d’un bolide de «tuner».

La zone de régime critique («redline») se trouve maintenant au-delà des 7000 tours/minute et mon modèle d’essai bénéficiait par surcroît d’une superbe boîte manuelle à six rapports assortie d’un levier à course courte. Rien de bien nouveau ici, mais l’effet global est quand même très apprécié.
Dommage toutefois qu’aucune version Mazdaspeed à moteur turbo n’ait été lancée.

Les ingénieurs ont modifié le système d’admission en greffant un «rehausseur de son d’induction».
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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