Évidemment, comme dans tout véhicule Volvo, les sièges m’ont charmé au plus haut point. Après le XC60, j’ai fait l’essai d’un Nissan Murano et je peux vous dire que les baquets de ce dernier donnaient l’impression de vulgaires bancs d’église en comparaison. Emmitouflés et dorlotés, les occupants du Volvo ont droit à une ambiance sereine qui favorise le calme et la détente.
Prends ça cool!
La conduite suit une même tangente, je dois avouer. Les commandes bien que lourdes demeurent agréables à manipuler, car précises, tandis qu’une pression sur l’accélérateur se traduit par un élan gracieux et pas du tout affolé. La direction offre elle aussi une belle sensation de lourdeur; loin d’être engourdie, elle présente un léger détachement qui ne compromet en rien la précision au volant.
Le moteur à six cylindres en ligne de 3,2 litres provient de la même école de pensée, en ce sens qu’il libère un ronronnement doux à l’accélération. Ses 235 chevaux et 236 livres-pied de couple satisfont les attentes, à défaut de faire couler l’adrénaline. Ceci dit, le moteur du XC60 2010 s’est révélé plus fougueux que dans toutes ses autres applications que j’ai testées (V70, S80 et XC70).
Si vous recherchez un peu plus d’action, Volvo propose son moteur turbocompressé à six cylindres en ligne de 3,0 litres dans la version haut de gamme du XC60 (T6). Développant 281 chevaux et 295 livres-pied de couple, il autorise de bien meilleures performances en général, notamment lors des dépassements.
Bien sûr, dans un cas comme dans l’autre, la consommation de carburant en souffre. Mon exemplaire a maintenu une moyenne de 14,5 litres aux 100 kilomètres lors de la période d’essai (total de plus de 500 kilomètres). Le printemps dernier, j’avais obtenu un rendement supérieur à 15 L/100 km avec le moteur T6 (plus de 700 kilomètres, dont environ 75 % sur l’autoroute).
Petits bémols
Outre la consommation, j’ai été un peu déçu par la boîte automatique à six rapports, lente à réagir. Tout ce qui excédait une légère pression sur la pédale des gaz entraînait un retard d’accélération – très frustrant surtout quand vient le temps de dépasser. Dans la circulation urbaine de tous les jours, par contre, la transmission glissait comme dans du beurre.
Par ailleurs, tout le monde sait que Volvo provient de Suède et qu’il fait froid dans ce pays. Comment expliquer alors qu’à -10 degrés Celsius, les portes de mon modèle ne voulaient pas se verrouiller bien qu’elles étaient pourtant fermées? Un capteur de porte gelé? Ça doit faire 10 ans que je n’ai pas rencontré pareil problème sur un véhicule! Le XC60 m’a laissé en beau maudit lorsque je n’ai pu verrouiller ses portes pour aller magasiner.
Le négligé
Volvo reste un manufacturier souvent négligé. À mon avis, ceux qui optent pour des produits européens ou japonais de marque BMW, Audi, Infiniti ou autre ne savent pas ce qu’ils manquent. Après tout, quand on accorde plus d’importance au confort qu’à la sportivité, il est difficile de trouver un véhicule plus douillet qu’un Volvo.
À 39 995 $, le XC60 de base se frotte à une solide concurrence composée des Audi Q5, Infiniti EX35, BMW X3 et Acura RDX de ce monde. Celui que j’ai testé valait 53 445 $, un prix substantiel qui englobait cependant toutes les commodités et options rêvées à l’exception d’un système GPS (2625 $). En passant, la version T6 se vend à partir de 49 995 $.
Bref, si vous ne craignez pas d’afficher votre différence, c’est-à-dire de conduire autre chose qu’un BMW ou un Audi, le Volvo XC60 2010 impressionnera même l’acheteur éclairé en vous avec son haut niveau de qualité et de confort.
photo:Matthieu Lambert
Prends ça cool!
La conduite suit une même tangente, je dois avouer. Les commandes bien que lourdes demeurent agréables à manipuler, car précises, tandis qu’une pression sur l’accélérateur se traduit par un élan gracieux et pas du tout affolé. La direction offre elle aussi une belle sensation de lourdeur; loin d’être engourdie, elle présente un léger détachement qui ne compromet en rien la précision au volant.
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| La direction offre elle aussi une belle sensation de lourdeur. |
Le moteur à six cylindres en ligne de 3,2 litres provient de la même école de pensée, en ce sens qu’il libère un ronronnement doux à l’accélération. Ses 235 chevaux et 236 livres-pied de couple satisfont les attentes, à défaut de faire couler l’adrénaline. Ceci dit, le moteur du XC60 2010 s’est révélé plus fougueux que dans toutes ses autres applications que j’ai testées (V70, S80 et XC70).
Si vous recherchez un peu plus d’action, Volvo propose son moteur turbocompressé à six cylindres en ligne de 3,0 litres dans la version haut de gamme du XC60 (T6). Développant 281 chevaux et 295 livres-pied de couple, il autorise de bien meilleures performances en général, notamment lors des dépassements.
Bien sûr, dans un cas comme dans l’autre, la consommation de carburant en souffre. Mon exemplaire a maintenu une moyenne de 14,5 litres aux 100 kilomètres lors de la période d’essai (total de plus de 500 kilomètres). Le printemps dernier, j’avais obtenu un rendement supérieur à 15 L/100 km avec le moteur T6 (plus de 700 kilomètres, dont environ 75 % sur l’autoroute).
Petits bémols
Outre la consommation, j’ai été un peu déçu par la boîte automatique à six rapports, lente à réagir. Tout ce qui excédait une légère pression sur la pédale des gaz entraînait un retard d’accélération – très frustrant surtout quand vient le temps de dépasser. Dans la circulation urbaine de tous les jours, par contre, la transmission glissait comme dans du beurre.
Par ailleurs, tout le monde sait que Volvo provient de Suède et qu’il fait froid dans ce pays. Comment expliquer alors qu’à -10 degrés Celsius, les portes de mon modèle ne voulaient pas se verrouiller bien qu’elles étaient pourtant fermées? Un capteur de porte gelé? Ça doit faire 10 ans que je n’ai pas rencontré pareil problème sur un véhicule! Le XC60 m’a laissé en beau maudit lorsque je n’ai pu verrouiller ses portes pour aller magasiner.
Le négligé
Volvo reste un manufacturier souvent négligé. À mon avis, ceux qui optent pour des produits européens ou japonais de marque BMW, Audi, Infiniti ou autre ne savent pas ce qu’ils manquent. Après tout, quand on accorde plus d’importance au confort qu’à la sportivité, il est difficile de trouver un véhicule plus douillet qu’un Volvo.
À 39 995 $, le XC60 de base se frotte à une solide concurrence composée des Audi Q5, Infiniti EX35, BMW X3 et Acura RDX de ce monde. Celui que j’ai testé valait 53 445 $, un prix substantiel qui englobait cependant toutes les commodités et options rêvées à l’exception d’un système GPS (2625 $). En passant, la version T6 se vend à partir de 49 995 $.
Bref, si vous ne craignez pas d’afficher votre différence, c’est-à-dire de conduire autre chose qu’un BMW ou un Audi, le Volvo XC60 2010 impressionnera même l’acheteur éclairé en vous avec son haut niveau de qualité et de confort.
photo:Matthieu Lambert
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